AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot et son homologue israélien Gideon Saar, se sont entretenus ce lundi par téléphone pour évoquer notamment la situation au Liban.

Dans un communiqué de presse, le Quai d’Orsay indique que le chef de la diplomatie française « a insisté sur la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu au Liban et souligné les efforts déployés en ce sens par la France, en lien avec ses partenaires américains ».

« Le ministre a souligné que l’accord sur un cessez-le-feu au Liban devait ouvrir la voie à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages et à l’entrée massive d’aide humanitaire. Il a marqué que la France assumerait toute sa part en prenant de nouveaux engagements humanitaires à l’occasion de la conférence sur l’aide humanitaire à Gaza se tenant au Caire le même jour », est-il précisé de même source.

Cet entretien a, par ailleurs, été l’occasion pour les deux dirigeants d’évoquer non seulement la situation en Syrie mais également la problématique du nucléaire iranien.

À noter que ces déclarations interviennent alors que Paris a accusé Israël d’avoir violé, à de très nombreuses reprises, le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Liban pour une trêve des combats de deux mois.

Au cours de ces soixante jours, l'armée israélienne est supposée organiser le retrait progressif de ses troupes du sud du Liban, tandis que le Hezbollah doit se replier vers le nord de la rivière Litani située une à quinzaine de kilomètres de la frontière israélienne.

L’armée libanaise doit, de son côté, déployer ses forces dans les zones évacuées par Israël.