AA / Paris / Ümit Dönmez

La France a exprimé sa satisfaction quant à la tenue d'une rencontre informelle élargie sur Chypre les 17 et 18 mars à Genève (Suisse), organisée sous l'égide du Secrétaire général des Nations unies.

Par voie d'un communiqué publié ce 19 mars, le Quai d'Orsay a indiqué que cette rencontre constitue "un signal positif".

Le porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a déclaré : "Elle doit permettre le rétablissement de la confiance nécessaire à la reprise des négociations pour un règlement juste et durable de la question chypriote, sur la base d'une fédération bizonale et bicommunautaire, dans le respect des paramètres définis par le Conseil de sécurité et de l'acquis communautaire."

La France réaffirme son soutien aux efforts de médiation du Secrétaire général des Nations unies et se dit prête à accompagner ce processus.

La question chypriote demeure une problématique complexe depuis plusieurs décennies.

En 1974, un coup d'État chypriote grec visant à rattacher l'île à la Grèce a conduit à une intervention militaire turque, entraînant la division de l'île. Depuis, la République Turque de Chypre du Nord (RTCN) est établie au nord, tandis que l'administration chypriote grecque contrôle le sud.

Les efforts pour parvenir à une solution durable, notamment basée sur une fédération bizonale et bicommunautaire, ont jusqu'à présent échoué. La récente rencontre à Genève pourrait marquer une avancée vers la résolution de ce conflit de longue date.