AA / Moscou / Elena Teslova

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré, mercredi, que tous ceux qui ont accusé la Russie d'avoir attaqué des civils dans la ville ukrainienne de Soumy devraient « présenter leurs excuses au monde entier », après que les circonstances de l'attaque ont été clarifiées par les autorités ukrainiennes elles-mêmes.

Zakharova a déclaré sur Telegram que les réactions des dirigeants européens n'ont pas tenu compte de la réalité de la situation, puisqu'ils étaient « mus par une pulsion de calomnie à l'égard de la Russie ».

Ils se sont empressés d'accuser la Russie d'avoir pris des civils pour cible et se sont livrés à une « frénésie russophobe, saisissant n'importe quel prétexte pour mettre à mal les relations avec Moscou, déjà tendues depuis de nombreuses années ».

Zakharova a souligné que le crime de guerre perpétré par le chef de l'administration militaire régionale de Soumy, Volodymyr Artyukh, qui a organisé un rassemblement de militants des forces armées ukrainiennes avec la participation de femmes et d'enfants, a suscité l'indignation, même au niveau national, ce qui l'a contraint à démissionner.

« Lorsque le rassemblement de militants a été éliminé, ils se sont empressés d'accuser la Russie. Pourtant, lorsqu'il est devenu évident que les autorités ont intentionnellement exploité des enfants pour protéger des criminels, le silence s'est installé », a-t-elle déclaré, ajoutant que « logiquement, à la suite de ces révélations et démissions, ils devraient présenter leurs excuses au monde entier ».

Le ministère russe de la défense a fait état dimanche d'une frappe avec deux missiles Iskander-M sur le lieu de réunion de l'état-major du groupe opérationnel et tactique Seversk des forces armées ukrainiennes à Soumy.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj