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La suspension du financement de l'USAID est un signal d'alarme pour l'Afrique, selon le président zambien

- Hakainde Hichilema exhorte les nations africaines à accorder la priorité à l'efficacité, à réduire les dépenses inutiles et à réorienter les ressources vers des secteurs essentiels comme la santé, l'agriculture et l'éducation.

James Kunda  | 17.02.2025 - Mıse À Jour : 18.02.2025
La suspension du financement de l'USAID est un signal d'alarme pour l'Afrique, selon le président zambien

Botswana

AA / Lusaka / James Kunda

La suspension du financement de l'Afrique par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) est un signal d'alarme pour le continent, qui doit renforcer sa capacité à mobiliser et à gérer efficacement les ressources locales, soutient le président zambien, Hakainde Hichilema.

Selon lui, les conséquences du retrait des fonds ne peuvent être sous-estimées. Hakainde Hichilema exhorte les nations africaines à accorder la priorité à l'efficacité, à réduire les dépenses inutiles et à réorienter les ressources vers des secteurs essentiels comme la santé, l'agriculture et l'éducation.

"Si la suspension du financement de l'USAID et des programmes de soutien connexes en Afrique était peut-être inévitable à un moment donné, notre véritable force réside dans la gestion prudente de nos propres ressources. Cette suspension était attendue depuis longtemps, car elle souligne l'importance pour nous, en tant que continent, de développer nos économies et de nous concentrer sur la croissance", a déclaré Hakainde Hichilema, cité par les médias locaux lundi.

Il a fait ces remarques lors d'une rencontre avec Winnie Byanyima, directrice exécutive du programme commun des Nations unies sur le VIH (Onusida) et sous-secrétaire générale des Nations unies, en marge d'un sommet de l'Union africaine qui s'est tenu dimanche en Éthiopie.

L'USAID contribuait auparavant à hauteur de plus de 800 millions de dollars par an à des initiatives en faveur de la santé maternelle et infantile. Avec l'arrêt de ce financement, l'Unicef met en garde : 2,5 millions de femmes et d'enfants pourraient perdre l'accès à des services médicaux vitaux.

Les États-Unis étaient également le principal donateur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, avec une contribution annuelle de plus de 1,5 milliard de dollars. Leur retrait met en péril les efforts qui ont permis d'éviter 44 millions de décès dus au paludisme depuis 2000.

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