AA/Istanbul/ Berk Kutay Gokmen

L'ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Helen Clark, a critiqué mercredi les « réformes » du système pénitentiaire qui ont entraîné des peines de prison plus longues, maintenant promulguées en loi.

Clark a décrit ces « réformes » des peines comme une « rhétorique populiste », affirmant qu'elles entraîneraient une augmentation significative de la population carcérale, ce qui alourdirait considérablement la charge pour les contribuables néo-zélandais.

« Il est temps que la Nouvelle-Zélande s'inspire de systèmes judiciaires réussis, comme ceux de la Norvège et des Pays-Bas, qui ont des taux d'incarcération faibles », a écrit Clark sur X, « au lieu de copier les politiques pénitentiaires échouées des États-Unis. »

Ses propos sont intervenus après que le Premier ministre Christopher Luxon ait annoncé que les « réformes » étaient devenues loi mercredi.

« Les criminels passeront désormais plus de temps en prison grâce à nos réformes des peines », a déclaré Luxon.

« Cela signifie des peines plus longues pour les délinquants graves, plus de remises de peine pour les jeunes récidivistes, une protection renforcée pour les travailleurs du commerce de détail et des peines plus sévères pour les criminels qui diffusent en direct leurs crimes », a ajouté le Premier ministre.

Le ministre de la Justice, Paul Goldsmith, a indiqué que les réformes renforceraient le système de justice pénale en limitant les réductions de peine, en empêchant les remises de peine pour les jeunes récidivistes et pour ceux qui manifestent des remords, et en encourageant l'utilisation de peines cumulatives pour les infractions commises sous caution.

Traduit de l'anglais par Sanaa Amir