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Lapid: "Netanyahu doit démissionner car il représente un danger pour Israël"

- Le chef de l'opposition affirme que le premier ministre israélien n'est pas qualifié pour ce poste.

Abdel Ra'ouf D. A. R. Arnaout  | 24.06.2024 - Mıse À Jour : 24.06.2024
Lapid: "Netanyahu doit démissionner car il représente un danger pour Israël"

Quds

AA / Jérusalem / Abdel Raouf Arnaout

Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a applé lundi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu à démissionner, car il "constitue une menace pour la sécurité d’Israël", selon lui.

"Netanyahu est un danger pour Israël. Netanyahu est un danger pour les citoyens du pays. Netanyahu n’est pas qualifié pour occuper le poste de Premier ministre", a-t-il écrit sur X, ajoutant qu'il constitue une menace pour la sécurité d'Israël et qu'il doit rentrer chez lui.

Il l'a, par ailleurs, accusé de l'échec de la gestion de la guerre depuis le 7 octobre, tant au nord (Liban) qu'au sud (bande de Gaza)".

Avec le soutien américain, Israël mène, depuis le 7 octobre, une guerre contre Gaza faisant environ 124 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines de personnes , pour la plupart des enfants.

En solidarité avec Gaza, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangent des bombardements quotidiens avec l'armée israélienne à travers la "Ligne bleue" depuis le 8 octobre, faisant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.

Depuis des mois, l’opposition accuse Netanyahu de suivre des politiques qui servent ses intérêts personnels, notamment pour rester au pouvoir, et de ne pas atteindre les objectifs déclarés de la guerre contre Gaza, surtout l’élimination du Hamas et le retour des prisonniers israéliens.

D’un autre côté, Netanyahu refuse de démissionner et d’organiser des élections anticipées, affirmant que cela « paralyserait l’État et gelerait les négociations sur l’échange de prisonniers pour une période pouvant aller jusqu’à 8 mois».

Avec la médiation de l’Égypte et du Qatar et la participation des États-Unis, Israël et le Hamas ont mené pendant des mois des négociations indirectes qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu ni à un accord d’échange de prisonniers.

*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni

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