L'Arabie saoudite et l'Iran discutent de la situation dans la région et des efforts déployés à cet égard
- L'agence de presse saoudienne officielle "SPA" a indiqué que lors de cet appel, "les évolutions de la situation dans la région et les efforts en cours" ont été abordés, sans plus de détails.

Istanbul
AA/İstanbul/Omar Alothmani
Le ministre des Affaires étrangères saoudien, Faisal ben Farhan, a discuté avec son homologue iranien, Abbas Araqchi, de la situation régionale et des efforts déployés à cet égard.
Cela a eu lieu lors d'un appel téléphonique reçu par ben Farhan de la part d'Araqchi, selon l'agence de presse saoudienne officielle "SPA".
L'agence a indiqué que lors de cet appel, "les évolutions de la situation dans la région et les efforts mis en œuvre à cet égard" ont été abordés, sans fournir plus de détails.
Plus tôt samedi, l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté trois missiles qu'elle a affirmé avoir été lancés du Liban en direction de la colonie de Metula. En réponse, Israël a mené des frappes aériennes intensifiées sur plusieurs zones du Liban, faisant des morts et des blessés.
Le "Hezbollah" a nié, dans un communiqué, toute implication dans le lancement de ces missiles, tandis que des responsables libanais, dont le président Michel Aoun et le président du parlement Nabih Berri, ont averti contre toute tentative de plonger le pays dans un nouveau cycle de violence.
Le 8 octobre 2023, Israël a lancé une offensive contre le Liban qui s'est transformée en une guerre à grande échelle le 23 septembre 2024, causant plus de 4 000 morts et environ 17 000 blessés, dont un grand nombre d'enfants et de femmes, en plus du déplacement de près de 1,4 million de personnes.
Bien qu'un cessez-le-feu ait été instauré le 27 novembre 2024, Israël a violé cet accord à 1 245 reprises, ce qui a entraîné la mort d'au moins 96 personnes et 311 blessés, selon un bilan d'Anadolu basé sur des données officielles libanaises.
Israël a également manqué d'achever son retrait du sud du Liban d'ici le 18 février dernier, contrairement à l'accord, n'effectuant qu'un retrait partiel et continuant d'occuper cinq collines libanaises principales, situées dans des zones qu'il a occupées lors du dernier conflit.
Après le refus d'Israël d'entamer la seconde phase du cessez-le-feu et la reprise de ses attaques contre Gaza mardi dernier, le groupe "Houthi" a de nouveau frappé des sites israéliens et des navires israéliens dans la mer Rouge avec des missiles balistiques, tandis que la coalition américano-britannique mène des frappes quasi quotidiennes contre des positions des Houthis au Yémen.
Mardi dernier, Israël a relancé ses attaques contre Gaza, faisant jusqu'à samedi 634 morts palestiniens et 1 172 blessés, dont la majorité sont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Cette escalade, que Tel-Aviv affirme être menée en coordination complète avec Washington, représente la plus grande violation de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, qui était entré en vigueur le 19 janvier dernier, mais que la seconde phase n'a pas été mise en œuvre après la fin de la première phase début mars 2025.
Bien que le Hamas ait respecté toutes les conditions de l'accord, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé de poursuivre la seconde phase, cédant aux pressions des extrémistes au sein de son gouvernement.
*Traduit de l'arabe par Sanaa Amir
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.Le procès de Gérard Depardieu pour "agressions sexuelles" s'est ouvert à Paris
Liban : fermeture de six points de passage illégaux avec la Syrie
France : Guillaume Meurice dénonce avec ironie l’obsession médiatique autour du voile et du ramadan
Le conseiller principal d'Erdogan rencontre Mike Waltz à Washington
Les délégations russes et américaines entament un nouveau cycle de négociations bilatérales en Arabie Saoudite
Dépeches similaires
