L'armée yéménite assiège la ville stratégique de Harad dans le nord du pays
- Après avoir libéré un camp des gardes-frontières à la suite de combats contre les Houthis, selon un communiqué de l'armée. Les Houthis n’ont pour leur part émis aucun commentaire

Yemen
AA / Yémen
L'armée yéménite a annoncé, ce vendredi, avoir assiégé la ville de Harad dans le gouvernorat de Hajjah, au nord du pays, dans le cadre des affrontements avec les Houthis.
Le centre des médias de la cinquième région militaire a déclaré, dans un bref communiqué, que "les forces de l'armée ont libéré le camp des gardes-frontières (Al-Muhssam) dans le district de Harad".
Le communiqué a fait savoir que "les forces armées assiègent actuellement la ville de Harad (le centre du district) ", sans fournir de plus amples détails.
Pour sa part, la chaîne officielle saoudienne "Al-Ekhbariya" a rapporté, dans des flashs urgents, que "les Brigades Yémen du cinquième district militaire (affiliée à l'armée yéménite) avancent vers la ville de Harad".
Et d’ajouter que ces progrès "se font grâce à l'effondrement et au retrait de la milice houthi".
La chaîne a cité la Coalition arabe qui a déclaré : "nous soutenons les progrès des Brigades Yémen sur tous les axes et les opérations pour atteindre leurs objectifs".
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part des Houthis à ce propos.
La ville de Harad, qui est sous domination des Houthis, est considérée comme l'une des villes yéménites les plus importantes, dans la mesure où elle dispose d’un point de passage terrestre vital, qui la relie à l'Arabie saoudite, qui est l'un des accès les plus importants du Yémen.
Le Yémen subit une guerre depuis près de 7 ans entre les forces pro-gouvernementales soutenues par une Coalition militaire arabe, dirigée par le voisin saoudien, et les Houthis soutenus par l'Iran, qui contrôlent plusieurs gouvernorats, dont la capitale, Sanaa, depuis septembre 2014.
Les Nations unies affirment qu’à la fin de l’année 2021, la guerre au Yémen avait directement et indirectement fait un bilan de 377 000 morts.
La guerre a coûté 126 milliards de dollars à l'économie du pays, dans l'une des pires crises humanitaires et économiques au monde. La majeure partie de la population, qui compte 30 millions d'habitants, dépendant des aides pour survivre, selon les Nations unies.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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