Lebanon
AA / Beyrouth
Le ministère libanais de la Santé a annoncé samedi soir que le bilan de l’agression israélienne menée depuis le 8 octobre 2023 sur le Liban s’élevait à "3 136 martyrs et 13 979 blessés".
Le ministère a déclaré dans un communiqué que "les raids de l’ennemi israélien sur le Liban, vendredi, ont fait 19 martyrs et 91 blessés".
Avec ces morts et blessés, selon toujours le ministère, le nombre de victimes s'alourdit à "3 136 martyrs et 13 979 blessés depuis le début de l'agression israélienne".
Le ministère a souligné que le nombre de victimes enregistrées vendredi comprenait "7 martyrs et 37 blessés" dans la province de Nabatieh (sud), "8 martyrs et 49 blessés" dans la région du Sud (sud), "4 martyrs et 3 blessés" à al-Biqaâ (est) et "deux blessés" dans le gouvernorat de Baalbek-Hermel (est).
Le ministère a indiqué que le nombre de victimes parmi les femmes et les enfants s'élevait à 812 morts et 3 802 blessés, et parmi le personnel de santé, 180 ont été tués et 306 blessés.
Pendant ce temps, Israël a ciblé 87 centres médicaux et d'urgence, 40 hôpitaux et 244 véhicules appartenant au secteur de la santé, et a mené des attaques contre 65 hôpitaux et 213 sociétés d'urgences dans le pays, selon le ministère.
Pour rappel, après des affrontements avec des factions au Liban, dont le Hezbollah, dès lendemain du déclenchement d'une guerre israélienne génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, faisant plus de 146 000 victimes, entre morts et blessés Palestiniens, l'armée israélienne a élargi, depuis le 23 septembre dernier, la portée de son génocide pour inclure la plupart des régions palestiniennes du Liban, y compris la capitale, Beyrouth, par des frappes aériennes, et a également lancé une invasion terrestre dans le sud.
Le Hezbollah répond quotidiennement en lançant des missiles, des drones et des obus d’artillerie ciblant des sites militaires, des positions des services de renseignement, des rassemblements militaires et des colonies, alors qu’Israël annonce en partie ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire imposant un black-out strict sur la plupart des pertes, selon les observateurs.