AA / Gaza / Nour Mahd Ali Abuaisha

Le mouvement de résistance islamique Hamas, s’est dit prêt mardi à étudier les nouvelles propositions des médiateurs autour d'un cessez-le-feu à Gaza et d’un échange de détenus israéliens dans l’enclave palestinienne contre des prisonniers palestiniens en Israël.

Sami Abou Zuhri, un haut responsable du Hamas, a déclaré lors d’une conférence de presse que le mouvement palestinien étudiait les nouvelles propositions des médiateurs pour mettre un terme à la guerre à Gaza, soulignant que ces propositions devaient impliquer un ‘’retrait militaire complet d’Israël’’ de l’enclave.

Il a expliqué que le mouvement a tenu ‘’quelques réunions à ce sujet’’, soulignant que ‘’d'autres réunions auront lieu dans ce même cadre’’, sans communiquer de plus amples détails.

‘’Le mouvement a confirmé qu'il était ouvert à tout accord ou à toute idée qui mettrait fin aux souffrances de notre peuple à Gaza et parviendrait à un cessez-le-feu permanent, ainsi qu'au retrait de l'occupant de toute la bande de Gaza’’, a déclaré Sami Abou Zuhri.

Le haut responsable du Hamas a également indiqué que l’accord devait mettre un terme au blocus de l'enclave côtière imposé par Israël, permettre une aide humanitaire sans restriction et la reconstruction de la bande de Gaza, et parvenir à un échange d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens en Israël.

Le directeur du Mossad, David Barnea, avait rencontré dimanche dernier à Doha le premier ministre qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani et le directeur de la CIA, William Burns.

Les parties avaient discuté d'un ‘’nouveau cadre unifié qui intègre les propositions précédentes et prend également en compte les questions essentielles et les développements récents dans la région’’, selon un communiqué du bureau du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar n'ont jusqu'à présent pas abouti à un cessez-le-feu à Gaza, mais Washington maintient que la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, le 18 octobre, pourrait conduire à une percée dans les pourparlers.

*Traduit de l'arabe par Majdi Ismail