Le président libanais en visite à Doha pour des entretiens avec l’émir du Qatar
- Le président Joseph Aoun doit rencontrer l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad, ce mercredi

Lebanon
AA / Beyrouth / Wassim Seifeddine et Mohammad Sio
Le président libanais Joseph Aoun est arrivé au Qatar mardi soir, entamant une visite officielle pour des entretiens avec l’émir, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani.
Selon l’agence nationale d'information libanaise (NNA), Aoun a été accueilli par l’ambassadrice du Liban à Doha, Farah Berri, et par l’émissaire qatari à Beyrouth, Saoud ben Abdulrahman Al Thani. Ensemble, ils ont échangé sur les principaux sujets à l’ordre du jour de la rencontre prévue ce mercredi avec le dirigeant qatari.
Les discussions entre les deux dirigeants devraient permettre de renforcer les relations bilatérales, d’explorer de nouvelles pistes de coopération, et d’aborder diverses questions régionales et internationales.
Dans une déclaration à l’agence de presse officielle du Qatar (QNA), Aoun a qualifié sa visite de "poursuite des rencontres avec les pays frères et amis" depuis son élection à la présidence le 9 janvier dernier.
Il s’est dit convaincu que ce déplacement contribuera à faire progresser les relations entre les deux pays, à promouvoir les intérêts communs et à favoriser la stabilité régionale.
Le président libanais a également souligné le rôle que peut jouer le Qatar, aux côtés des partenaires arabes et internationaux, pour soutenir la sortie de crise du Liban, renforcer l’autorité de l’État et appuyer l’armée libanaise sur l’ensemble du territoire national.
Pour rappel, un cessez-le-feu fragile est en vigueur au Liban depuis novembre 2024, mettant fin à plusieurs mois de guerre transfrontalière entre Israël et le Hezbollah, qui avait dégénéré en conflit ouvert en septembre.
Les autorités libanaises ont signalé plus de 1 440 violations israéliennes de cette trêve, dont la mort d’au moins 125 personnes et plus de 371 blessés.
Aux termes de l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer totalement du sud du Liban avant le 26 janvier. Ce délai a toutefois été prolongé jusqu’au 18 février après le refus israélien de se conformer à l’échéance. L’armée israélienne maintient encore sa présence sur cinq postes frontaliers.
* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba