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Liban : le nouveau premier ministre s'engage à reconstruire les maisons détruites par Israël

- « Le moment est venu d'entamer un nouveau chapitre de justice et de sécurité. La reconstruction n'est pas seulement une promesse mais un devoir », déclare Nawaf Salam

Rania R.a. Abushamala  | 14.01.2025 - Mıse À Jour : 15.01.2025
Liban : le nouveau premier ministre s'engage à reconstruire les maisons détruites par Israël

Lebanon

AA / Beyrouth / Wassim Seifeddine

Le Premier ministre libanais désigné, Nawaf Salam, s'est engagé, mardi, à reconstruire les maisons et les infrastructures détruites par Israël.

« J'ai la ferme intention de reconstruire un État moderne, juste et civil », a déclaré Salam lors d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le président libanais Joseph Aoun et le président du Parlement Nabih Berri, à Beyrouth.

« Le moment est venu d'entamer un nouveau chapitre de justice et de sécurité. La reconstruction n'est pas seulement une promesse mais un devoir », a-t-il ajouté.

Salam, 71 ans, juge à la Cour internationale de justice, a été désigné lundi par Aoun pour former un nouveau gouvernement, après s'être assuré le soutien de 84 députés sur les 128 que compte le Parlement.

« Après avoir souffert de l'agression israélienne contre le Liban et de la crise économique, il est temps d'entamer une nouvelle phase de progrès et d'opportunités », a-t-il déclaré.

Salam a indiqué que les principaux défis à relever consistent à « traiter les conséquences de la récente agression israélienne contre le Liban, à mettre en œuvre la résolution 1701 des Nations unies et à appliquer pleinement l'accord de cessez-le-feu ».

Il a appelé à œuvrer à étendre l'autorité de l'État libanais à l'ensemble de son territoire.

« Le gouvernement développera un plan global pour construire une économie productive et créer des opportunités d'emploi pour les générations futures », a déclaré le Premier ministre libanais désigné.

Nawaf Salam est apparu comme le candidat du consensus pour sortir de plus de deux ans d'impasse politique au Liban.

Les profondes divisions politiques que connaît le Liban, notamment entre des factions comme le Hezbollah, le mouvement Amal et leurs rivaux, ont toujours retardé de plusieurs mois la formation d'un gouvernement. Cependant, les récents changements régionaux et la diminution de l'influence des acteurs politiques traditionnels pourraient accélérer le processus.

Conformément au système politique sectaire du Liban, le premier ministre doit être musulman sunnite, le président chrétien maronite et le président du parlement musulman chiite.

Salam devrait diriger le premier gouvernement sous la présidence de Joseph Aoun, élu la semaine dernière après plus de deux ans de vacance de la fonction présidentielle due à des différends politiques.


**Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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