Liban : le Premier ministre libanais salue l'appel international en faveur d'un cessez-le-feu temporaire avec Israël
- Face à l'escalade des attaques transfrontalières, les États-Unis, l'Union européenne et neuf autres pays ont exhorté Israël et le Liban à accepter un cessez-le-feu de 21 jours
Lebanon
AA / Istanbul / Ahmed Asmar
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a salué, jeudi, l'appel conjoint à un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hezbollah, face à l'escalade des attaques transfrontalières que s'échangent les deux parties.
Mercredi en fin de journée, les États-Unis, l'Union européenne et neuf autres pays ont exhorté les deux parties à accepter un cessez-le-feu de 21 jours.
Dans son allocution devant le Conseil de sécurité, Mikati a souligné la nécessité d'« efforts conjoints de la part de tous les membres du Conseil de sécurité (des Nations unies) pour faire pression sur Israël en vue d'un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts », en faisant référence à Gaza et au Liban.
Selon l'agence de presse officielle libanaise ANI, Mikati a souligné que la responsabilité de mettre en œuvre le cessez-le-feu et les résolutions internationales incombait à Israël.
La déclaration commune des États-Unis et de l'Union européenne, ainsi que de l'Australie, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar, qualifie la situation entre Israël et le Liban depuis le 8 octobre d'« intolérable ».
La situation « présente un risque inacceptable d'escalade régionale plus large », ont-ils déclaré, ajoutant : « Cela n'est dans l'intérêt de personne, ni du peuple israélien, ni du peuple libanais ».
« Ainsi, nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours à la frontière israélo-libanaise, afin de favoriser la diplomatie en vue de la conclusion d'un règlement diplomatique conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, et à la mise en œuvre de la résolution 2735 du Conseil de sécurité de l'ONU concernant un cessez-le-feu à Gaza », ajoute le communiqué.
Dans une déclaration antérieure, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron ont déclaré que l'échange de tirs à la frontière israélo-libanaise menaçait de déboucher sur un conflit beaucoup plus large et de nuire aux populations civiles.
Les tensions régionales se sont aggravées à la suite des frappes aériennes meurtrières menées par Israël sur le Liban depuis le début de la journée de lundi ; des frappes qui ont fait près de 610 morts et quelque 2 000 blessés, selon les autorités sanitaires libanaises.
Le Hezbollah libanais et Israël se livrent à une guerre transfrontalière depuis le début de l'attaque israélienne contre la Bande de Gaza ; une attaque qui a fait, depuis le 7 octobre dernier, près de 41 500 morts, pour la plupart des femmes et des enfants.
La communauté internationale a lancé une mise en garde contre les frappes au Liban ; celles-ci risquant d'étendre le conflit de Gaza à l'échelle régionale.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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