AA / Rome / Giada Zampano

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a salué, mercredi, l'annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, estimant qu'il s'agissait d'un « développement très important », mais soulignant qu'il ne devait être considéré que comme « un point de départ ».

S'adressant à des responsables de pays du pourtour méditerranéen, réunis à Rome à l’occasion du la 10ème édition du ‘Rome MEDDialogues' (Dialogues méditerranéens), Meloni les a exhortés à « saisir l'occasion » du cessez-le-feu entre Israël et le Liban pour œuvrer à la stabilisation à long terme de la région.

« Nous devons saisir cette occasion et travailler avec conviction pour stabiliser la frontière israélo-libanaise, ce qui permettra à toutes les personnes déplacées, qu'elles soient israéliennes ou libanaises, de rentrer chez elles en toute sécurité », a déclaré Meloni.

La Première ministre italienne a également souligné qu'il était essentiel de « mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 des Nations unies » en renforçant la mission de maintien de la paix de la FINUL au Sud-Liban, « notamment en renforçant les capacités de l'armée libanaise ».

Meloni a déclaré que Rome s'efforcerait de travailler avec les partenaires du G7, du Golfe et de l'Europe pour renforcer les capacités de l'armée libanaise, « afin qu'elle puisse assumer les responsabilités prévues par le mandat de l'ONU ».

« Il s'agit d'une condition essentielle pour atteindre les objectifs visés par le cessez-le-feu lui-même et par les résolutions de l'ONU », a ajouté La Première ministre italienne.

L'accord de cessez-le-feu, annoncé mardi, pourrait mettre fin à plus d'un an d'affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah libanais. La trêve, qui a débuté aux premières heures de mercredi, a suscité des espoirs dans toute la région déchirée par la guerre.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj