AA/Paris

Au soir du 1er tour des élections législatives, ce dimanche, et l’arrivée du Rassemblement National (RN) en tête avec près de 34% des voix, une attention toute particulière est portée sur les possibles troubles à l’ordre public.

Le ministère de l’Intérieur avait, se basant sur une note des renseignements, partagé un circulaire à l’attention des préfets, attirant l’attention sur d’éventuelles violences et des troubles à l’ordre public au soir du 1er tour des élections législatives.

« Il y a des notes du service de renseignement qui évoquent de possibles troubles à l’ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour, car nous avons en France un certain nombre d’agitateurs », avait déclaré Gérald Darmanin, le 25 juin sur une chaine d’information.

Darmanin a notamment assuré qu’une partie « de l’ultra-gauche et de l’ultra-droite » pourraient profiter du moment pour « créer des émeutes et essayer d’attaquer les lieux de pouvoir ».

Le maire du 2e arrondissement de Lyon, Pierre Oliver, avait adressé un courrier aux commerçants de sa ville, s’inquiétant des violences le soir du 1er tour, les invitants à « laisser le moins de stock possible dans (leurs) magasins », et aussi « d'avoir des caisses vides, et d'installer des contreplaqués en bois sur (leurs) vitrines afin d'éviter les dégradations qui risquent d'être nombreuses ».

Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote dans toute la France et le succès du RN, des rassemblements spontanés ont été formés dans plusieurs villes de France, avec notamment sur la place des Terreaux à Lyon, dans une ambiance bonne enfant. Aucun débordement n’a pour l’heure été signalé.