AA / Washington / Iclal Turan

Les Etats-Unis n'ont pas l'intention de déployer des troupes au sol en Israël, dans le cadre du conflit qui l'oppose au groupe palestinien Hamas, a déclaré la Maison Blanche, lundi.

"Il n'y a aucune intention d'envoyer des troupes américaines sur le terrain", a déclaré à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, lors d'un briefing virtuel, ajoutant toutefois que les Etats-Unis protégeraient et défendraient leurs intérêts stratégiques "où qu’ils soient, y compris, et surtout, dans cette partie du monde".

Kirby a ajouté que la première tranche d'aide sécuritaire à Israël était "déjà en chemin".

"Nous annoncerons d'autres mesures d'assistance dans les jours à venir afin de nous assurer qu'aucun ennemi d'Israël ne se sente autorisé à tenter de tirer profit de la situation actuelle", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur la possibilité d'une implication de l'Iran dans les attaques menées par le Hamas, John Kirby a déclaré qu'il existait un "certain degré de complicité", Téhéran soutenant le mouvement palestinien depuis de nombreuses années.

Il a toutefois ajouté que les États-Unis n'avaient pas de "preuves tangibles que l'Iran était directement impliqué, avait participé ou fourni des ressources pour planifier ces séries d'attentats complexes que le Hamas a perpétrés ce week-end".

Les États-Unis "continueront de suivre la question", a déclaré Kirby, tout en soulignant que les responsables israéliens ont affirmé qu'ils n'avaient pas encore trouvé de "preuve irréfutable" (de l’implication de Téhéran).

Kirby a ajouté que l’administration américaine ne pouvait pas corroborer les informations publiées, dimanche, par le Wall Street Journal, selon lesquelles des responsables des services de sécurité iraniens auraient aidé à planifier l'attaque du Hamas contre Israël.

En ce qui concerne la normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite, il a déclaré : "Nous continuons de penser que la normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite n'est pas seulement positive pour les peuples de ces deux nations, mais aussi pour le peuple américain et pour tous les autres pays de la région".

"Et nous avons la ferme intention de continuer à encourager ce processus de normalisation", a-t-il ajouté.

Et de conclure : "Je ne peux pas spéculer sur l'impact que les événements des dernières 36 heures auront sur ces efforts, mais rien n'a changé quant à notre volonté de travailler à une telle issue".

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj