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Match France-Israël : 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisés

- Selon le préfet de police de Paris Laurent Nunez

Ekip  | 10.11.2024 - Mıse À Jour : 11.11.2024
Match France-Israël : 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisés

France

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Quelque 4 000 membres des forces de l'ordre seront mobilisés jeudi 14 novembre au Stade de France pour le match de Ligue des nations France-Israël, a annoncé ce dimanche le préfet de police de Paris Laurent Nunez.

"On travaille dans le cadre de ce que la loi nous permet. Je rappelle qu'il y a des criblage qui sont rendus possibles pour un certain nombre d'évènements, mais qui ne concernent jamais les spectateurs, qui concernent tous les prestataires, tous les intervenants, jamais les spectateurs (...) ça c'est la loi française. Par contre, ce qu'on peut faire, c'est ce qu'on va faire, donc il y aura un dispositif autour du stade qui sera extrêmement conséquent. Il y a un double contrôle, il y a un périmètre de sécurité d'abord autour du stade, un périmètre de protection anti-terroriste", a déclaré Laurent Nunez sur BFMTV.

"Autour du stade, on aura en tout 4 000 personnes", a annoncé le préfet de Paris, précisant que par rapport à un match normal, "c'est beaucoup plus".

"Il y aura 1 600 agents de sécurité également engagés par la Fédération française de football. En moyenne, c'est 1200, 1300 pour les matchs de l'équipe de France quand on est à stade à guichets fermés, donc il y aura énormément de monde", a-t-il encore indiqué.

Evoquant "un match à haut risque", dans "un contexte géopolitique très tendu", Nunez signale qu'"aucun débordement" ne sera toléré.

Pour rappel, le collectif "Stop Génocide" a indiqué, dans un communiqué, avoir demandé mardi dernier l'annulation du match France-Israël, et ce lors d'une rencontre avec le directeur général de la Fédération française de football (FFF), au lendemain d'une mobilisation au siège de la FFF, où les militants du collectif avaient occupé les locaux.

La FFF aurait affirmé à la délégation "comprendre" la colère suscitée par cet événement, selon les propos rapportés par Stop Génocide. Les responsables de l'institution auraient même reconnu avoir exprimé dès le début de la compétition leur "inquiétude" quant à cette rencontre auprès de l'UEFA, l’organisation européenne du football, ainsi qu’auprès des autorités françaises. Malgré cela, ils estiment que la décision leur échappe et pointent l’UEFA comme seule décisionnaire, affirmant que la France "avait l’ordre" de maintenir le match, en dépit des tensions suscitées par la situation en Palestine.


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