AA / Istanbul / Omar Alothmani

Le ministère de la Santé de la Bande de Gaza a annoncé, mardi, que le bilan des victimes palestiniennes de la guerre menée par Israël, depuis le 7 octobre dernier, était passé à 38 713 morts et 89 166 blessés.

Outre les victimes, dont la plupart sont des enfants et des femmes, la guerre israélienne, qui a bénéficié d'un soutien américain absolu, a fait plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants.

Dans son bulletin quotidien, le ministère a déclaré : "L'occupation israélienne a commis deux massacres contre des familles dans la Bande de Gaza, faisant 49 martyrs et 69 blessés hospitalisés au cours des dernières 24 heures".

Israël poursuit sa guerre contre Gaza, faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, et des ordonnances de la Cour internationale de justice lui enjoignant de mettre fin à l'invasion de Rafah (sud), de prendre des mesures pour prévenir les actes à caractère génocidaire et d'améliorer la situation humanitaire catastrophique qui prévaut dans la Bande de Gaza.

Tel-Aviv conteste également la requête du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, de délivrer des mandats d'arrêt contre le Premier ministre, Benyamin Netanyahu et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour leur responsabilité dans les "crimes de guerre" et les "crimes contre l'humanité" perpétrés dans la Bande de Gaza.

Israël assiège la Bande de Gaza depuis 18 ans et sa guerre a forcé quelque deux millions de Palestiniens, sur une population d'environ 2,3 millions, à fuir dans des conditions catastrophiques, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments.

*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj