AA / Kirkouk, Irak / Ali Makram Ghareeb

Les auteurs des récents incendies qui ont ravagé les régions de Kirkouk, Erbil et Duhok dans le nord de l'Irak sont des membres du groupe terroriste PKK, ont déclaré des responsables irakiens, lundi.

Une enquête a été menée sur ordre du Premier ministre Mohammad Shia al-Sudani après les incendies d'Erbil et de Duhok, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Miqdad Miri.

Miri a précisé, dans un communiqué, que trois personnes arrêtées après une enquête approfondie sur les incendies se sont révélées être des membres du groupe terroriste PKK.

Trois des suspects - deux à Kirkouk et un à Diyala - ont été arrêtés et placés en détention dans le cadre d'une opération coordonnée avec les autorités régionales kurdes irakiennes, a précisé le porte-parole.

Indiquant que les trois terroristes avaient avoué qu'ils prévoyaient de déclencher des incendies dans d'autres régions, Miri a précisé qu’ils projetaient de saboter l'oléoduc Kirkuk-Ceyhan sur le territoire irakien.

Ils prévoyaient également de mettre le feu à Shorja et à Sadr City, dans la capitale Bagdad, a-t-il ajouté.

Le groupe terroriste PKK se retranche souvent dans le nord de l'Irak, où il prépare des attaques contre la Türkiye voisine.

Actifs dans au moins quatre pays de la région, le PKK et ses ramifications telles que le PKK/YPG menacent la Türkiye, l'Irak, l'Iran et la Syrie.

Le PKK a également été accusé de déclencher de grands incendies de forêt en Türkiye.

Au cours de sa campagne de terreur de près de 40 ans contre la Türkiye, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, y compris des femmes, des enfants et des nourrissons.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj