Monde

Moscou inculpe deux autres journalistes étrangers pour avoir pénétré sur le territoire russe

- 'Depuis le 17 août, des poursuites pénales ont été entamées contre sept journalistes étrangers au total pour avoir franchi illégalement la frontière", a indiqué le Service fédéral de sécurité russe

Elena Teslova  | 27.08.2024 - Mıse À Jour : 27.08.2024
Moscou inculpe deux autres journalistes étrangers pour avoir pénétré sur le territoire russe

Moscow City

AA / Moscou / Elena Teslova

Moscou a annoncé, ce mardi, des poursuites pénales entamées contre deux autres journalistes étrangers pour "entrée illégale" sur le territoire russe, portant ainsi à sept le nombre total de professionnels des médias accusés de violations des frontières, depuis l'incursion des soldats ukrainiens dans la région de Koursk, début août.

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a porté plainte contre Nicholas Simon Connolly, journaliste à la Deutsche Welle, et Natalia Nagornaya, correspondante de la chaîne de télévision ukrainienne 1+1.

"Depuis le 17 août, des poursuites pénales ont été entamées contre sept journalistes étrangers au total pour avoir franchi illégalement la frontière", a indiqué le FSB par voie de communiqué.

Ces plaintes ont été déposées dans un contexte d’affrontements en cours entre les troupes russes et ukrainiennes dans la région de Koursk, suite à l’incursion menée par Kiev sur le territoire russe, qui, selon Moscou, a été “orchestrée et soutenue par l’Occident“.

Dans la journée de mardi dernier, Moscou a convoqué la chargée d'affaires américaine, Stephanie Holmes, pour protester formellement contre l'implication de soldats de la compagnie militaire privée américaine (PMC) aux côtés des troupes ukrainiennes dans la région de Koursk. Les protestations russes ont aussi porté sur la présence de journalistes des médias américains couvrant les événements.

Depuis le début de l'incursion, l'Ukraine a affirmé que ses forces ont capturé environ 100 communes, dont la ville de Sudzha, dans la nuit du 5 au 6 août.

Les autorités russes ont indiqué que le conflit avait fait 17 morts, 140 blessés et causé l'évacuation de plus de 121 000 personnes de la région.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que l'offensive visait à établir une zone tampon, affirmant que les pays occidentaux avaient interdit à Kiev de frapper profondément en territoire russe, ce qui l'a incité à attaquer la région de Koursk.

Le président russe Vladimir Poutine avait, pour sa part, qualifié cette incursion d'“attaque terroriste“.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.