AA/ Ramallah / Iyad Nabolsi

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé mardi que le bilan des morts dans la bande de Gaza et en Cisjordanie s'élevait à environ 3 061 morts et 13 750 blessés.

En réponse aux "attaques israéliennes quotidiennes contre le peuple palestinien et ses lieux sacrés", le Hamas et d'autres factions palestiniennes à Gaza ont lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" le 7 octobre, et leur confrontation avec l'armée israélienne se poursuit pour la onzième journée consécutive.

Le ministère de la Santé a déclaré, dans un communiqué sur son compte Facebook que le bilan des "victimes suite à l'agression de l'occupant israélien" contre Gaza, "selon ce qui est arrivé aux hôpitaux, est d'environ 3 000 morts et plus de 12 500 blessés, tandis qu'en Cisjordanie, le bilan a atteint 61 morts et plus de 1 250 blessés".

Lors du précédent bilan, annoncé lundi soir, le nombre de victimes palestiniennes à Gaza atteignait 2 778 morts, dont plus de 700 enfants, et 9 938 blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Israël continue de lancer des raids intensifs sur Gaza, coupant l'approvisionnement de la bande en eau, en électricité, en nourriture et en médicaments, ce qui a déclenché une indignation régionale et internationale concernant une double catastrophe humanitaire, parallèlement à d’intenses raids israéliens et à des arrestations dans les villes et villages de Cisjordanie occupée.

Selon des sources officielles israéliennes, le Hamas "a tué plus de 1 300 Israéliens, en a blessé 4 229 autres et a pris 199 otages, dont des soldats de haut rang, et souhaite les échanger contre plus de 5 000 prisonniers palestiniens, dont des enfants et des femmes, dans les prisons israéliennes".

Même avant la guerre actuelle, la population de Gaza, soit quelque 2,2 millions de Palestiniens, souffrait de conditions de vie extrêmement détériorées, résultat du siège israélien en cours depuis que le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi