Présidence de l'Assemblée Nationale: Le député communiste André Chassaigne candidat unique du NFP
L'élection aura lieu jeudi après-midi en ouverture de la nouvelle législature
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Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le député communiste André Chassaigne a été désigné comme candidat unique du NFP (Nouveau front Populaire), à la présidence de l'Assemblée Nationale.
"Le choix s'est porté sur ma personne à partir de certains critères, peut-être d'ailleurs le critère d'ancienneté qui a pu être un élément, ma connaissance de l'institution" a-t-il commenté face à la presse depuis la salles des quatre colonnes de l'Assemblée Nationale.
Le candidat de l'union de la gauche à la présidence de l'Assemblée Nationale assure par ailleurs qu'il souhaite "assurer une présidence qui soit une présidence fidèle à ceux qui (l'ont) désigné, c'est à dire aux quatre groupes du Nouveau Front Populaire".
Et de poursuivre: "Notre bloc est arrivé en tête des élections législatives et à ce titre nous avons une légitimité collective pour présider l'Assemblée Nationale".
A ce stade plusieurs autres députés se sont officiellement déclarés candidats au perchoir, dont Sébastien Chénu pour le RN (Rassemblement National), Yaêl Braun-Pivet pour le camp présidentiel, Naïma Moutchou pour le mouvement Horizons.
L’élection du président de l’Assemblée Nationale, qui se tiendra jeudi après-midi, revêt un enjeu crucial pour la suite du mandat d’Emmanuel Macron à l’Elysée mais également pour la nouvelle législature qui s’ouvre.
Alors qu’aucun parti ou groupe parlementaire ne bénéficie d’une majorité claire à l’issue des élections législatives qui se sont tenues les 30 juin et 7 juillet derniers, les tractations se poursuivent pour trouver des compromis ou coalitions susceptibles de gouverner.
Si Emmanuel Macron a accepté, mardi soir, la démission de Gabriel Attal, le nom de son successeur à Matignon est encore loin d’être dévoilé, tant les discussions demeurent laborieuses au sein des diverses forces politiques.
Le NFP arrivé en tête des législatives avec 182 sièges, peine toujours à désigner un candidat à la tête du gouvernement.
Face à cette situation, le chef de l’Etat a décidé de maintenir le gouvernement démissionnaire en place pour assurer les affaires courantes du pays dans l’attente d’une solution et de la nomination de son successeur.
Au cours d’un dernier conseil des ministres organisé mardi matin, Emmanuel Macron a demandé aux tenants de son camp de "travailler à la constitution d’une coalition républicaine avec les autres forces".
Le 10 juillet dernier, il indiquait dans une lettre aux Français, qu’il estimait que "personne ne l’a emporté" aux élections législatives et exhortait les différentes forces politiques à trouver des "compromis" pour bâtir un "large rassemblement" en l’absence de majorité absolue à l’issue du scrutin.