Présidentielle iranienne: Approbation de 7 candidats à l’exclusion d'Ahmadinejad et de Larijani
- Le Conseil des Gardiens de la Constitution iranienne a soutenu l'éligibilité de 7 candidats, sur 592 candidatures, pour se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue le 18 juin prochain.
İran
AA / Téhéran
Le Conseil des Gardiens de la Constitution en Iran a approuvé, ce mardi, 7 candidats parmi les 592 candidatures présentées pour la prochaine élection présidentielle, excluant ainsi un certain nombre de candidats de la course, dont notamment, l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad et l'ancien président du Parlement Ali Larijani.
La télévision d'Etat iranienne a déclaré : "Le Conseil des Gardiens a soutenu l'éligibilité de 7 des 592 candidats qui ont soumis leurs candidatures pour se présenter à l’élection présidentielle".
Le chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raisi (conservateur), qui s'est présenté contre le président Hassan Rohani (progressiste) en 2017, est en tête de la liste des candidats aux prochains suffrages. Il serait le plus populaire des candidats, selon l'agence Associated Press.
Outre la candidature de Raisi, la liste finale des candidats admis à la course présidentielle, publiée par l'agence de presse officielle iranienne "IRNA", comprenait les noms de Mohsen Rezaei, secrétaire du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime de l'Iran, qui se présente pour la quatrième fois (conservateur), et le gouverneur de la Banque centrale, Abdel Nasser Hemmati (progressiste).
L'ancien secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Saeed Jalili (conservateur), l'ancien vice-président Mohsen Mehr Alizadeh (progressiste), le député Alireza Zakani (conservateur) et le député Amir Hussain Qazadeh Hashemi (conservateur).
Le Conseil des Gardiens de la Constitution a exclu l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad (conservateur), l'ancien président du parlement Ali Larijani (conservateur), ainsi que le Premier vice-président iranien, Eshaq Jahangiri (progressiste), de la course à la présidentielle.
L'annonce des candidats faite à la télévision d'Etat n'a pas expliqué les raisons qui justifient les exclusions d’Ahmadinejad, Jahangiri et Larijani de la course présidentielle, sachant que ce dernier candidat a été un allié du président Rohani durant les dernières années.
Le nombre de candidats à l’élection présidentielle a considérablement diminué, en comparaison avec les 1 630 candidats qui ont soutenu leurs candidatures à l’élection de 2017, alors que pour cette année, les candidats étaient au nombre de seulement 592.
L'Iran se prépare à organiser le premier tour de sa treizième élection présidentielle, le 18 juin prochain, afin de choisir un successeur au président modéré Hassan Rohani, qui, selon la Constitution iranienne, n'a pas le droit de briguer la présidence du pays après deux mandats consécutifs.
Selon les lois en Iran, ceux dont la candidature a été rejetée par le Conseil des Gardiens de la Constitution ont le droit de faire appel, au plus tard dans la nuit du mardi au mercredi à minuit.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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