AA / Londres / Aysu Bicer

Des millions d'électeurs à travers le Royaume-Uni sont appelés à voter pour élire 650 députés à la Chambre des communes, la chambre basse du Parlement.

Chacune des 650 circonscriptions élira un député par le biais d'un système uninominal à un tour, où le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix remporte le siège. Il n'y a pas de second tour, ce qui fait de jeudi le seul jour de scrutin.

Les bureaux de vote sont ouverts de 7 heures à 22 heures, heure locale (de 6h00GMT à 21h00GMT).

Dès la fin du scrutin, les sondages de sortie des urnes commenceront à donner un premier aperçu des résultats de l'élection, offrant ainsi une première idée de la composition potentielle du prochain gouvernement britannique.

Les conservateurs de centre-droit, qui gouvernent depuis 2010, sont confrontés à leur plus grand défi.

Après avoir remporté les trois dernières élections législatives (2015, 2017 et 2019), le parti se retrouve aujourd'hui largement distancé. Des sondages récents indiquent que le parti travailliste, principal parti d'opposition, est en tête avec 20 points d'avance, ce qui le place en position de remporter une victoire décisive.

Le parti de droite Reform UK a également bénéficié d'un regain de soutien, ce qui ouvre la voie à un véritable duel lors du scrutin de ce 4 juillet.

Bien que certains résultats puissent arriver au compte-gouttes avant minuit, l'essentiel des résultats est attendu dans les premières heures de la journée de vendredi.

Pour les formations politiques, l'objectif est de remporter au moins 50 % des sièges, soit 326, afin d'obtenir la majorité et le mandat du roi Charles III pour former un gouvernement.

Si aucun parti n'obtient la majorité, le parlement sera bloqué.

Les partis peuvent alors collaborer et former un gouvernement de coalition, le chef de file de la formation qui a obtenu le plus grand nombre de sièges étant généralement appelé à devenir Premier ministre.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj