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Sans festivités: 60 000 Palestiniens accomplissent la prière de l'Aïd Al-Fitr à Al-Aqsa

- Selon des témoins oculaires, la police israélienne a agressé des fidèles

Abdel Ra'ouf D. A. R. Arnaout  | 10.04.2024 - Mıse À Jour : 11.04.2024
Sans festivités: 60 000 Palestiniens accomplissent la prière de l'Aïd Al-Fitr à Al-Aqsa

Quds

AA/ Jérusalem/ Abdel Raouf Arnaout

Plus de 60 000 Palestiniens ont accompli, mercredi, la prière de l'Aïd al-Fitr à la mosquée Al-Aqsa dans la ville occupée de Jérusalem-Est, dans une ambiance triste, loin de tout aspect festif, en deuil des victimes de la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza qui perdure depuis 6 mois.

Les fidèles ont récité des louanges à Dieu en se dirigeant vers la mosquée Al-Aqsa et en la quittant, selon le correspondant d’Anadolu.

Le Département des dotations islamiques de Jérusalem a déclaré dans un bref communiqué que plus de 60 000 fidèles ont accompli la prière de l'Aïd al-Fitr à la mosquée Al-Aqsa.

Malgré la pluie, les fidèles ont afflué vers la mosquée, à l'aube.

Des témoins oculaires ont déclaré à Anadolu que la police israélienne avait agressé les fidèles alors qu'ils entraient et sortaient de la mosquée dans les quartiers de Bab al-Asbat et Bab al-Silsilah, dans la vieille ville.

Un certain nombre de fidèles expulsés d'Al-Aqsa sur décision de la police israélienne ont prié devant les portes extérieures de la mosquée.

A la fin de la prière, les Palestiniens se sont rendus dans les cimetières proches de la vieille ville pour réciter Al-Fatiha à la mémoire de leurs morts.

Les forces de police israéliennes étaient déployées aux abords et dans les ruelles de la vieille ville. La ville était dépourvue de toute ambiance festive, sur fond de la guerre israélienne en cours contre Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi

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