AA / Tunis / Majdi Ismail

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré vendredi qu’il était nécessaire de ‘’déterminer dans les prochains jours’’ si la paix est ‘’faisable’’ en Ukraine, rapporte Le Monde.

‘’Si ce n’est pas possible, nous devons passer à autre chose’’, car ‘’les Etats-Unis ont d’autres priorités’’, a déclaré le chef de la diplomatie à quelques journalistes, au pied de son avion à l’aéroport parisien du Bourget, en rappelant que cette guerre ‘’se déroule sur le continent européen’’.

Marco Rubio a également estimé que Londres, Paris et Berlin pouvaient ‘’aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d’une résolution’’ du conflit ukrainien.

‘’J’ai trouvé leurs idées très utiles et constructives’’, a-t-il encore dit à la presse avant de s’envoler pour Washington.

Au terme d'une ‘’journée de mobilisation diplomatique’’, le président français Emmanuel Macron a réitéré jeudi son soutien à la paix en Ukraine et à la proposition du président américain Donald Trump de mettre fin au conflit déclenché en février 2022.

Macron s'exprimait sur son compte X après une journée d'entretiens, avec les délégations américaine, ukrainienne, britannique et allemande, jeudi à l'Elysée.

‘’De manière très claire, nous partageons tous la même volonté de paix. Depuis le début, nous soutenons la proposition du président Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible’’, a-t-il déclaré.

‘’Nous avons engagé, aujourd’hui, une discussion positive et constructive sur la manière de parvenir à la fois à un cessez-le-feu et à une paix complète et durable. Je me suis entretenu en amont et à l’issue des réunions avec le Président Zelensky pour nous coordonner’’, a-t-il souligné.

Ces entretiens à l'Elysée ont été organisés à l'occasion de la visite en France, jeudi, de Steve Witkoff, envoyé spécial du président des États-Unis Donald Trump et Marco Rubio, secrétaire d’État américain.

Ces échanges diplomatiques marquent un tournant dans les positions occidentales au sujet de l'Ukraine, après les divergences observées suite au retour de Donald Trump à la Maison Blanche.