Sondage : 61% des Français jugent que Vladimir Poutine est une menace réelle pour la sécurité de la France
- 54% des sondés pensent "qu’il faut continuer d'aider l'Ukraine face à la Russie, mais qu’il ne faut pas que la France s'engage trop loin dans cette guerre et risque le conflit avec la Russie, même si cela signifie une défaite de l'Ukraine"

France
AA / Tunis / Salim Boussaïd
Une majorité de 61% des Français pense que le président russe Vladimir Poutine constitue une menace pour la sécurité de la France.
C'est ce qui ressort d'un sondage élaboré par l'Institut Elabe pour le compte de la chaine d'information en continu BFMT et dont les résultats ont été publiés jeudi.
"Vladimir Poutine, au pouvoir en Russie depuis un quart de siècle, aborde cette semaine une nouvelle présidentielle et inquiète les Français. D'après un sondage de l'institut Elabe pour BFMTV révélé ce jeudi 14 mars, 61% des Français jugent que Vladimir Poutine est une menace réelle pour la sécurité de la France", a notamment écrit BFMTV sur son site.
Selon la même source, 60% des Français "pensent qu'il s’attaquera à un pays de l’OTAN - dont les pays frontaliers: Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne - dans les prochaines années", alors que 23% uniquement "estiment en revanche que cela n’arrivera pas".
En ce qui concerne l'aide apportée par la France à l'Ukraine et dont le montant s'élève à 3 milliards d'euros en 2024, 54% des sondés pensent "qu’il faut continuer d'aider l'Ukraine face à la Russie comme l'État le fait actuellement, mais qu’il ne faut pas que la France s'engage trop loin dans cette guerre et risque le conflit avec la Russie, même si cela signifie une défaite de l'Ukraine".
Par ailleurs, ils ne sont que 24% à être en faveur d'une guerre sans limites "pour éviter que Vladimir Poutine gagne la guerre".
Cette consultation a eu lieu les 12 et 13 mars courant sur un échantillon de 1005 personnes âgées de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.
Pour rappel, un accord de coopération, notamment sécuritaire, a été signé par le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le 16 février 2024.
Ledit accord a obtenu l'approbation, mardi et mercredi, des deux chambres du Parlement français avec des majorités confortables aussi bien à l'Assemblée nationale ( 372 voix favorables / 577 ) qu'au Sénat (293 /348).
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