Une ancienne leader de l'opposition israélienne demande une enquête sur les 12 otages tués par l'armée israélienne
- Elle a affirmé qu'ils avaient été tués en vertu du "Protocole Hannibal" qui stipule qu'un Israélien mort est préférable aux prisonniers détenus par l'ennemi.
Quds
AA / Jérusalem/ Mohammad Sıo
Une ancienne leader de l'opposition israélienne a demandé une enquête sur l'attaque de l'armée israélienne lancée sur une maison près de la bande de Gaza, causant la mort de 12 otages.
Elle a affirmé qu'ils avaient été tués en vertu du « Protocole Hannibal » qui stipule qu'un Israélien mort est préférable aux prisonniers détenus par l'ennemi.
La directive, formulée en 1986 par un groupe d'officiers supérieurs israéliens, prévoit qu'en cas de capture d'un soldat, la principale mission des forces armées israéliennes est la libération des otages, y compris si le processus doit entraîner la blessure des soldats kidnappés. Elle a été annulée en 2016 par une décision du chef d’état-major de l’armée israélienne de l’époque, Gadi Eisenkot, qui est actuellement ministre au Conseil des ministres militaires.
"Une campagne vigoureuse est menée pour empêcher toute enquête sur l'incident au cours duquel le général de brigade Hiram a ordonné de tirer et de faire incursion dans une maison dans la région de Beeri, tuant 12 otages, dont des enfants", a déclaré l'ancienne dirigeante du Parti travailliste israélien Shelly Yachimovich, sur X dimanche, faisant référence à l'attaque de l'armée israélienne contre une maison près de la bande de Gaza, le 7 octobre.
Yachimovich pense que la mort de 12 otages est lié à la mise en œuvre du « Protocole Hannibal ».
Israël n'a pas officiellement reconnu la mise en œuvre du protocole lors de l'attaque.
Néanmoins, les médias locaux et internationaux ont remis en question les circonstances entourant l'assassinat d'otages par des soldats israéliens lors d'une attaque du Hamas le 7 octobre.
Le journal américain New York Times a récemment publié un rapport d'enquête sur la mort de 12 Israéliens dans un bombardement par un char israélien contre une maison du kibboutz Beeri, sur décision d'un commandant militaire israélien, après qu'ils ont été pris en otage par des hommes armés palestiniens.
*Traduit de l'anglais par Malèk Jomni
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