Une délégation du Hamas au Caire pour négocier la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza
-Le Premier ministre israélien Netanyahu refuse d'entamer les négociations sur la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.

Gazze
AA/Istanbul/ Ibrahim al-Khazen/ Ahmed Asmar
Les médias d'État égyptiens ont rapporté, vendredi, qu'une délégation du mouvement de résistance palestinien, Hamas, est arrivée au Caire pour faire avancer les efforts en vue d'engager les négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, à laquelle Israël a refusé de participer.
« Une délégation de la direction du mouvement Hamas est arrivée au Caire pour discuter des mesures de mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et pour pousser les négociations en vue de la deuxième phase », a déclaré l'Agence d'information d'État égyptienne (SIS).
Elle a confirmé que « les réunions intensives égyptiennes avec les dirigeants du Hamas et les communications avec les parties américaine et qatarie visent à compléter l'accord de cessez-le-feu et à entrer dans la deuxième phase ».
L'agence égyptienne a précisé que « les efforts égypto-qataris visent à fournir les garanties nécessaires pour passer à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza ».
Israël a arrêté l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza dimanche, le Premier ministre Benyamin Netanyahu ayant refusé de commencer les négociations sur la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu entre Tel Aviv et le Hamas.
Plus tôt, le Hamas avait déclaré sa volonté de passer à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, réitérant que la conclusion des échanges de prisonniers et d'otages dépendait du respect total par Israël des conditions de l'accord, notamment en ce qui concerne la situation humanitaire dans l'enclave.
Depuis octobre 2023, plus de 48 400 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 111 800 blessés dans l’offensive israélienne contre Gaza. Cet assaut dévastateur a été suspendu par un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers entré en vigueur le 19 janvier.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de son offensive contre l’enclave.
*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir