AA / Nairobi, Kenya / Andrew Wasike

Les Mauriciens et Mauriciennes ont pris le chemin des bureaux de vote, dimanche, pour participer aux élections législatives.

De longues files d'attente se sont formées devant les bureaux de vote à travers le pays, avec plus d'un million d'électeurs inscrits appelés aux urnes pour un scrutin marqué par des enjeux tels que la cherté de la vie et les récentes controverses politiques.

Le Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, qui brigue un nouveau mandat, essuie de nombreuses critiques quant à sa gestion de l'économie et au récent scandale des écoutes téléphoniques, qui a suscité des inquiétudes en termes d'érosion des droits.

L'opposition a surfé sur ces problématiques en promettant des réformes économiques et une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques.

Les principaux candidats sont issus de l'Alliance populaire au pouvoir, emmenée par le Mouvement socialiste militant (MSM) de Kumar Jugnauth, à laquelle s'oppose l'Alliance du changement, animée par le Parti travailliste de l'ancien Premier ministre Navin Ramgoolam.

Le parti ou la coalition qui obtiendra la majorité dans l'assemblée de 70 sièges formera le gouvernement, et son leader en prendra la tête.

La Commission électorale a annoncé, dimanche, que le processus de vote s'était déroulé sans heurts et que le taux de participation s'annonçait élevé.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj