AA/ Le Caire
Les aides des pays du Golfe à l’Egypte en une seule année sont équivalentes au total de treize années d’aides américaines, selon les comptes du correspondant d’Anadolu.
L’ancien ministre égyptien de la Défense, Abdelfattah al-Sissi, candidat à la Présidentielle, a déclaré mardi dernier à la télévision, que les aides des pays du Golfe ont atteint 20 milliards de dollars, malgré les difficultés économiques dans cette région.
Un haut fonctionnaire du ministère des Finances a estimé les aides arabes à l’Egypte à 21.03 milliards de dollars, durant l’exercice financier courant, allant dela date de la destitution de Morsi, en juillet dernier, jusqu’à la fin du mois de juin, alors que les aides américaines durant les treize dernières années se sont élevées à 21.3 milliards de dollars.
Le responsable a expliqué à Anadolu que de juillet à décembre de l'année dernière, l’Egypte a reçu une enveloppe de 10.93 milliards de dollars de la part de l’Arabie saoudite, des Emirats Arabes Unis et du Koweït .
3.93 millions de ces aides viennent des produits pétroliers, un milliard de dollars a été accordé en don, et six milliards de dollars en dépôts dans la Banque centrale d’Egypte. enfin 2.9 milliards de dollars ont été octroyés pour la réalisation de projets de développement.
Selon les calculs du responsable du ministère des Finances, en rajoutant les 3 milliards de dollars d'aides émiraties pour un projet de construction de logements, les aides du Golfe seront de l’ordre de 21.03 milliards de dollars pour la période allant de juillet 2013 à juin 2014.
Les autorités de l’ingénierie de l’armée avait en effet, signé un protocole de coopération avec la société émiratie «Arabtec» qui prévoit la construction d’un million d’unités résidentielles pour un montant total de 40 milliards de dollars.
De la part des américains, l’Egypte a reçu durant la période allant de 2001 à 2013 des aides de l’ordre de 21.3 milliards de dollars, dont 15.57 milliards de dollars d’aides militaires et 5.714 d’aides économiques, selon les recherches du correspondant d’Anadolu sur la base des données du centre des recherches du Congrès.