Politique
Belgique : La Turquie soutenue par « Be.One », le nouveau parti politique belge
- Le nouveau parti politique « Be.One » a fait part de son soutien envers la Turquie dans sa lutte contre les groupes terroristes que sont le FETO et le PKK.
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20.02.2018 - Mıse À Jour : 20.02.2018
Ankara
AA/BRUXELLES
Le nouveau parti politique belge « Be.One » a fait part de son soutien envers la Turquie dans sa lutte contre les groupes terroristes que sont le FETO et le PKK.
Selon les fondateurs du parti, « L'Europe a condamné la tentative du coup d'Etat mais ils ont approché, avec sympathie, les partisans de la tentative ».
Parmi eux, Meryem Kaçar ex-sénatrice Agalev (Groen, parti vert de la Belgique) et Dyab Abou Jahjah, activiste et écrivain d'origine libanaise, ont fait part de leurs observations à Anadolu.
Jahjah a confié que l’attitude adoptée par l'Union européenne ne permet pas de développer de meilleures relations avec la Turquie, pourtant nécessaires.
« En tant que Belges nous nous attendions à ce que notre gouvernement condamne explicitement la tentative du coup d'Etat en Turquie et qu'il soutienne les autorités démocratiques », s'est-il exprimé.
- « L'Europe a fait preuve d'hypocrisie en ce qui concerne le 15 juillet »
Selon lui l'Europe tient un double discours à propos de la tentative du coup d'Etat.
« La condamnation de la tentative du coup d'Etat par l'Europe, n'a pas empêché ces derniers d'approcher, avec sympathie, les partisans de la tentative ainsi que ceux qui ont bombardé le Parlement turc. Par ailleurs, ils ont oublié les 277 personnes décédées dans la nuit du 15 juillet pour défendre leur pays et la démocratie ».
Il a également souligné que la Turquie traverse une période difficile en raison d'une part, de la lutte contre les organisations terroristes tels que le PKK et Daech et d'autre part, l'accueil des 3,5 millions de réfugiés.
- La liberté n'existe que sur papier
« Je pense que l'islamophobie est une sorte de racisme. Aucun des partis politiques ne souhaite se lancer dans sa résolution. Loin de lutter contre l'islamophobie, le gouvernement actuel tient des propos qui l'alimente davantage », a déploré Jahjah au sujet de la montée de l'islamophobie en Europe.
« Sur papier nous sommes tous égaux mais dans la pratique c'est différent. La principale cause du terrorisme est l'inégalité qui existe entre les citoyens », a-t-il partagé, indiquant que les citoyens belges de confession musulmane contribuent à la société belge à tous les niveaux.
- Plus de la moitié des électeurs de Bruxelles sont d'origine étrangère
Meryem Kaçar, co-fondatrice du parti, affirme qu'il existe, en Belgique, une sympathie à l'égard des groupes terroristes que sont le PKK et le FETO, avant d'ajouter que le gouvernement bruxellois doit approcher la question avec sincérité.
Les partis politiques classiques de la Belgique ne nous représentent plus, dit-elle afin d'exposer la raison principale à l'origine de la création de Be.One.
« Il était très important pour nous de produire une politique respectant nos religions, nos langues et nos cultures tout en nous intégrant dans la société », a-t-elle confié.
Partageant que leur objectif est de mettre un terme à l' « inégalité », elle estime que « La Belgique a échoué en la matière. Désormais nous devons mettre fin à cette discrimination. Plus de la moitié des électeurs bruxellois sont d'origine étrangère. Nous souhaitons exploiter ce potentiel ».
Kaçar exprime également son inquiétude face aux propos tenus par les partis d'extrême droite en ce qui concerne les citoyens musulmans.
Activiste politique et écrivain, Jahjah est le fondateur de la Ligue Européenne Arabe (AEL). Ex-chroniqueur du Standaard (2014-2017), Jahjah a été nommé 4 ème homme (d'origine étrangère) le plus influent de la Belgique, par le magazine belge « Knack ».
Kaçar, avocate et ex-sénatrice Agalev, de 1999 à 2003, elle a été membre du Conseil consultatif des citoyens à l’étranger au sein de la Présidence des Turcs à l'Etranger et des Communautés Affiliées (YTB).
Il aura fallu un an de travail aux co-fondateurs Kaçar et Cahcah, afin de mettre en place leur parti politique.
Enfin, le nouveau parti belge, « Be.One » prévoit de participer aux élections régionales et législatives belges prévues en 2019. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
Le nouveau parti politique belge « Be.One » a fait part de son soutien envers la Turquie dans sa lutte contre les groupes terroristes que sont le FETO et le PKK.
Selon les fondateurs du parti, « L'Europe a condamné la tentative du coup d'Etat mais ils ont approché, avec sympathie, les partisans de la tentative ».
Parmi eux, Meryem Kaçar ex-sénatrice Agalev (Groen, parti vert de la Belgique) et Dyab Abou Jahjah, activiste et écrivain d'origine libanaise, ont fait part de leurs observations à Anadolu.
Jahjah a confié que l’attitude adoptée par l'Union européenne ne permet pas de développer de meilleures relations avec la Turquie, pourtant nécessaires.
« En tant que Belges nous nous attendions à ce que notre gouvernement condamne explicitement la tentative du coup d'Etat en Turquie et qu'il soutienne les autorités démocratiques », s'est-il exprimé.
- « L'Europe a fait preuve d'hypocrisie en ce qui concerne le 15 juillet »
Selon lui l'Europe tient un double discours à propos de la tentative du coup d'Etat.
« La condamnation de la tentative du coup d'Etat par l'Europe, n'a pas empêché ces derniers d'approcher, avec sympathie, les partisans de la tentative ainsi que ceux qui ont bombardé le Parlement turc. Par ailleurs, ils ont oublié les 277 personnes décédées dans la nuit du 15 juillet pour défendre leur pays et la démocratie ».
Il a également souligné que la Turquie traverse une période difficile en raison d'une part, de la lutte contre les organisations terroristes tels que le PKK et Daech et d'autre part, l'accueil des 3,5 millions de réfugiés.
- La liberté n'existe que sur papier
« Je pense que l'islamophobie est une sorte de racisme. Aucun des partis politiques ne souhaite se lancer dans sa résolution. Loin de lutter contre l'islamophobie, le gouvernement actuel tient des propos qui l'alimente davantage », a déploré Jahjah au sujet de la montée de l'islamophobie en Europe.
« Sur papier nous sommes tous égaux mais dans la pratique c'est différent. La principale cause du terrorisme est l'inégalité qui existe entre les citoyens », a-t-il partagé, indiquant que les citoyens belges de confession musulmane contribuent à la société belge à tous les niveaux.
- Plus de la moitié des électeurs de Bruxelles sont d'origine étrangère
Meryem Kaçar, co-fondatrice du parti, affirme qu'il existe, en Belgique, une sympathie à l'égard des groupes terroristes que sont le PKK et le FETO, avant d'ajouter que le gouvernement bruxellois doit approcher la question avec sincérité.
Les partis politiques classiques de la Belgique ne nous représentent plus, dit-elle afin d'exposer la raison principale à l'origine de la création de Be.One.
« Il était très important pour nous de produire une politique respectant nos religions, nos langues et nos cultures tout en nous intégrant dans la société », a-t-elle confié.
Partageant que leur objectif est de mettre un terme à l' « inégalité », elle estime que « La Belgique a échoué en la matière. Désormais nous devons mettre fin à cette discrimination. Plus de la moitié des électeurs bruxellois sont d'origine étrangère. Nous souhaitons exploiter ce potentiel ».
Kaçar exprime également son inquiétude face aux propos tenus par les partis d'extrême droite en ce qui concerne les citoyens musulmans.
Activiste politique et écrivain, Jahjah est le fondateur de la Ligue Européenne Arabe (AEL). Ex-chroniqueur du Standaard (2014-2017), Jahjah a été nommé 4 ème homme (d'origine étrangère) le plus influent de la Belgique, par le magazine belge « Knack ».
Kaçar, avocate et ex-sénatrice Agalev, de 1999 à 2003, elle a été membre du Conseil consultatif des citoyens à l’étranger au sein de la Présidence des Turcs à l'Etranger et des Communautés Affiliées (YTB).
Il aura fallu un an de travail aux co-fondateurs Kaçar et Cahcah, afin de mettre en place leur parti politique.
Enfin, le nouveau parti belge, « Be.One » prévoit de participer aux élections régionales et législatives belges prévues en 2019. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
