Erdogan: "Nous imaginons construire notre avenir avec l'Europe"
- "Nous voulons croire qu'aucun pays digne, ou institution, ne se laissera transformer en jouet entre les mains de lobbys ou groupes terroristes dont la seule raison de vivre est l'hostilité à la Turquie", a encore déclaré le Chef de l'Etat turc.
Istanbul
AA / Istanbul
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que la Turquie souhaite construire son avenir avec l’Europe, affirmant que son pays ne se place nulle part ailleurs qu’en Europe.
Le Chef de l’État turc a pris la parole, samedi, lors des congrès régionaux des fédérations de Kutahya, Afyonkarahisar, Batman et Siirt, de sa formation politique, le Parti de la Justice et du Développement (AK Parti), discours diffusé par visioconférence.
Il s’est d’abord exprimé sur la nouvelle ère de réformes engagée en matière économique et sur les questions de démocratie et de droits de l’homme.
"Malgré toutes les difficultés qui se présentent, nous avons ouvert une nouvelle ère dans notre combat pour développer, renforcer, enrichir l'ensemble de notre pays, d'Est en Ouest, du Nord au Sud", a-t-il lancé.
Le Président turc s’est ensuite longuement arrêté sur les relations diplomatiques, notamment avec l’Europe et les États-Unis.
Erdogan a voulu être clair : la Turquie appartient à l’Europe !
"Nous ne nous voyons pas autre part qu'en Europe. Nous imaginons construire notre avenir avec l'Europe", a-t-il affirmé.
Par ce message, le dirigeant turc veut afficher sa volonté de renouer des liens forts avec les partenaires européens.
"Nous voulons être dans une coopération plus forte avec nos amis et nos alliés", a-t-il ainsi assuré.
Erdogan a par ailleurs estimé que certains groupes de pressions font tout en leur pouvoir pour dégrader les relations Turquie-Union Européenne. Mais il garde confiance.
"Nous voulons croire qu'aucun pays digne, ou institution, ne se laissera transformer en jouet entre les mains de lobbys ou groupes terroristes dont la seule raison de vivre est l'hostilité à la Turquie", a-t-il avancé.
Malgré tout, la Turquie et les pays européens peuvent surmonter leurs désaccords bilatéraux.
"Nous pensons qu'il n’y a aucun désaccord, avec un pays ou une institution, que nous ne pouvons régler avec le dialogue et la diplomatie".
Cette volonté, Erdogan l’affiche également au sujet des liens avec Washington.
"Nous souhaitons faire un usage plus actif de notre relation longue et riche avec les États-Unis dans tous les sujets internationaux", a-t-il déclaré.
Pour conclure, le Chef de l’État turc s’est une nouvelle fois félicité de la victoire de l’Azerbaïdjan, pays frère et ami, sur l’Arménie dans le Haut-Karabagh.
* Traduit du turc par Tuncay Çakmak
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.