Le MAE turc appelle le monde islamique à faire pression pour l'imposition d’un embargo sur les ventes d'armes à Israël
- L'initiative de la Türkiye au sein de l'ONU pour arrêter les transferts d'armes vers Israël a reçu le soutien de 52 pays, dont des membres permanents du Conseil de sécurité, déclare Hakan Fidan
Istanbul
AA / Istanbul - Ankara / Gokhan Celiker - Serdar Dincel
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé le monde islamique, dimanche, à faire pression pour l'imposition d'un embargo sur les ventes d'armes à Israël, qui poursuit ses attaques indiscriminées tant dans la Bande de Gaza qu'au Liban.
Dans son discours au sommet extraordinaire des ministres des affaires étrangères des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, qui se tient dans la capitale saoudienne Riyad, Fidan a déclaré que l'initiative de la Türkiye au sein de l'ONU visant à mettre fin aux transferts d'armes vers Israël avait reçu le soutien de 52 pays, dont des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
Ce qui fait défaut, a-t-il dit, ce n'est pas la détermination ou le fondement moral de la cause palestinienne, mais des actions coercitives. Le chef de la diplomatie turque a souligné la nécessité de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à l'effusion de sang et empêcher une guerre régionale plus large au Moyen-Orient.
Il existe d'autres moyens, tels que l'arrêt des échanges commerciaux avec Israël et l'intervention dans la procédure en cours devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide, a indiqué Fidan, ajoutant qu'une campagne devrait également être lancée pour soutenir l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Fidan a indiqué que les attaques israéliennes contre la Bande de Gaza, qui ont tué plus de 43 000 personnes depuis le mois d'octobre de l'année dernière, doivent impérativement cesser, et a souligné la nécessité d'agir dans l'unité et la coopération avec les pays sensibles aux appels lancés.
Il a également déclaré que la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem était menacée, notant que les politiciens israéliens d'extrême droite, y compris des ministres, ont ouvertement exprimé leur intention de modifier le statu quo historique de la mosquée.
Fidan a affirmé que cela représentait un sujet de préoccupation non seulement pour les Palestiniens, mais aussi pour tous les musulmans, et a appelé à l'unité, tant en paroles qu'en actes.
En marge de la session, Hakan Fidan a rencontré ses homologues irakien Fuad Hussein, maldivien Abdulla Khaleel, pakistanais Ishaq Dar et égyptien Badr Abdelatty.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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