Politique

Le président algérien ne prendra pas part au Sommet arabe d'urgence

- Cette décision intervient « dans le contexte des déséquilibres et des lacunes qui ont entaché le processus de préparation de ce sommet », selon l'APS

Aksil Ouali  | 02.03.2025 - Mıse À Jour : 03.03.2025
Le président algérien ne prendra pas part au Sommet arabe d'urgence

Algeria

AA/Alger/Aksil Ouali

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, ne participera pas au sommet arabe d'urgence, prévu mardi 4 mars au Caire, en Égypte. Selon l'agence Algérie Presse Service (APS / Officielle) qui cite des « sources informées », le chef de l'Etat algérien a chargé son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de le représenter lors de ce rendez-vous qui examinera l'évolution de la question palestinienne.

Cette décision, a ajouté l'APS, intervient « dans le contexte des déséquilibres et des lacunes qui ont entaché le processus de préparation de ce sommet », lequel « a été monopolisé par un groupe restreint et étroit de pays arabes qui ont accaparé la préparation des résultats du prochain sommet du Caire sans aucune coordination avec le reste des pays membres concernés par la question palestinienne ».

« Le Président de la République s'est dit attristé par ce mode de fonctionnement qui repose sur l'inclusion de pays et l'exclusion d'autres, comme si le soutien à la cause palestinienne était devenu le monopole de certains et pas d'autres », a précisé la même source. Selon le média officiel algérien, « la logique des choses était et est toujours de renforcer l'unité arabe et de renforcer le rassemblement de tous les pays arabes autour de leur cause centrale, la cause palestinienne, d'autant plus qu'elle est confrontée à des défis existentiels qui visent à frapper au cœur le projet national palestinien ».

« C'est l’approche à laquelle l’Algérie a toujours appelé. Notre pays continue à consacrer son mandat au Conseil de sécurité de l'ONU au plaidoyer en faveur de la cause palestinienne, en tant que voix arabe qui dit la vérité, voix arabe qui défend les droits des opprimés, et voix arabe qui n'attend aucune récompense ou remerciement de ses frères, mais qui se lamente et déplore l'état des lieux de la nation arabe », a ajouté la même source.

Le Sommet arabe d'urgence devait se tenir fin février dernier, avant d'être reporté au 4 mars courant. Il a été convoqué pour examiner, particulièrement, le plan du président américain, Donald Trump, qui a suggéré le déplacement de la population de Gaza vers L'Égypte et la Jordanie. Un plan qui a été rejeté par la résistance palestinienne, l'ensemble des pays arabes et la communauté internationale.

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