
Istanbul
AA / Istanbul / Serdar Dincel
La Russie a réaffirmé, lundi, sa volonté de s'engager dans des négociations directes avec l'Ukraine, mais a déclaré que la reconnaissance internationale de son contrôle sur cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée, était « impérative » pour le règlement du conflit.
« Nous restons ouverts aux négociations, mais la balle n'est pas dans notre camp. Kiev n'a jusqu'à présent pas fait preuve de sa volonté de négocier », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée au quotidien brésilien O Globo.
Ces déclarations interviennent alors que le président américain Donald Trump a exhorté la Russie à accepter un cessez-le-feu, déclarant à la presse, dimanche, qu'il pensait que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait envisager de céder la Crimée dans le cadre d'un règlement, idée que Zelensky avait précédemment rejetée.
Lavrov a réitéré la position de Moscou selon laquelle l'Ukraine ne devait pas rejoindre l'OTAN et devait « réaffirmer son statut de pays neutre et non aligné “ comme condition à un règlement définitif qui ” répondrait aux intérêts de la Russie en matière de sécurité ».
Depuis le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine en février 2022, Moscou a pris le contrôle de vastes parties de quatre régions ukrainiennes - Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia - et les a déclarées comme faisant partie de son territoire, au même titre que la Crimée, qu'elle a illégalement annexée en 2014.
Kiev a condamné ces annexions et Zelensky a affirmé qu'il expulserait les forces russes de l'ensemble du territoire ukrainien.
Les États-Unis, la Türkiye, l'UE et des dizaines d'autres nations considèrent que l'annexion de la Crimée par la Russie est illégale.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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