AA / Pékin / Emre Aytekin

Un scientifique chinois a affirmé que la COVID-19 pourrait être d'origine humaine.

Le bureau d'information du Conseil d'État chinois (Conseil des affaires de l'État de la république populaire de Chine) a tenu une conférence de presse à Pékin, samedi, pour présenter les dernières avancées dans la recherche des origines du virus.

Selon Tong Yigang, de l'université de technologie chimique de Pékin, les données ADN publiées dans la revue scientifique internationale Nature, montraient que les souches trouvées dans les échantillons prélevés sur le marché aux fruits de mer de Huanan à Wuhan, où les premiers cas sont apparus, étaient plus susceptibles d'être d'origine humaine.

Quelque 1 300 échantillons d'ADN prélevés sur des animaux et dans les environs du marché ont été analysés. Aucun des 457 échantillons prélevés sur les animaux examinés ne contenait de coronavirus, ce qui écarte, selon Tong Yigang, la possibilité d'une transmission par les animaux.

"Ces résultats indiquent que, dans les cas observés sur le marché, le virus a été transmis par d'autres personnes, et non par les animaux", a-t-il déclaré

Et d'ajouter qu'il n'y avait pas encore suffisamment de preuves pour étayer les études récentes qui avaient suggéré que les chiens viverrins étaient à l'origine du coronavirus. Selon Tong Yigang, il n'existe pas non plus de données sur la possibilité que le virus ait été créé en laboratoire.

Les premiers cas d'infection par la COVID-19 ont été signalés, en décembre 2019, dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine. Le virus s’est ensuite propagé dans le monde entier et la maladie, qui a été déclarée pandémie mondiale, a fait des millions de victimes.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj