Algérie-Turquie : Signature de sept accords de partenariat
- L’Algérie est le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique avec 3.9 milliards de dollars d’échanges au cours de l’année 2017
Algeria
AA / Alger / Selma Kasmi
L’Algérie et la Turquie ont signé sept accords d’entente et de partenariat dans divers domaines, a appris le correspondant d’Anadolu à Alger.
Dans le cadre de sa visite officielle de deux jours à Alger, les 26 et 27 février, le président turc Recep Tayyep Erdogan, a assisté, en compagnie du premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, à la signature d’accords dans les secteurs des hydrocarbures, l'enseignement supérieur, de la diplomatie, de la culture, du tourisme et de l'agriculture.
Dans le secteur énergétique, un mémorandum d'entente et de coopération a été ratifié entre l'entreprise nationale Sonatrach et les entreprises turques Ronesans et Bayegan.
En termes de coopération diplomatique, les deux pays ont signé un mémorandum d'entente et de coopération entre l'Institut diplomatique des relations internationales (IDRI) du ministère des Affaires étrangères et l'académie diplomatique turque du ministère des Affaires étrangères.
En matière de coopération académique et culturelle, un protocole de coopération a été signé pour le développement de la langue turque en Algérie entre l'université de Sétif et l'Institut Yunes Emre, et un autre sur la protection du patrimoine culturel commun.
Il est attendu que Recep Tayyep Erdogan préside, mardi 27 février, le Forum d'Affaires, regroupant un grand nombre d'entreprises algériennes et turques.
L’Algérie est, en effet, le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique avec 3.9 milliards de dollars d’échanges au cours de l’année 2017, selon les affirmations faites le 22 février à Ankara, par le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel.
La Turquie est l’un des premiers investisseurs directs en Algérie avec 796 entreprises, correspondant à quatre milliards de dollars. Un chiffre que le président turc compte augmenter à 100, selon ses révélations dans une interview accordée au quotidien algérien Echourouk, publiée le 26 février.
Dans cette même interview Erdogan a qualifié l’Algérie de «Monument de stabilité dans une région qui connaît des perturbations continues».
Il s’agit, pour rappel, de la deuxième visite du président Turc à Alger, après celle de novembre 2014.