Erdogan: Je condamne fermement les attaques inhumaines d'Israël contre les Palestiniens
- "J'ai demandé hier à Trump lors de l'appel téléphonique si l'Administration américaine interviendrait face aux attaques israéliennes sur la Bande de Gaza ", a fait savoir le président turc
Ankara
AA / Istanbul
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné samedi fermement les attaques inhumaines d'Israël contre les Palestiniens.
C'est ce qui ressort de son discours prononcé lors d'un congrès du Parti de la Justice et du Développement à Istanbul.
"J'ai demandé hier à Trump lors de l'appel téléphonique si l'Administration américaine interviendrait face aux attaques israéliennes sur la Bande de Gaza ", a fait savoir le président turc qui s’est d’ailleurs indigné du silence de certains pays face au massacre perpétré dans la Bande de Gaza.
A propos de ceux-ci, Erdogan s’est d’ailleurs demandé : "Avez-vous entendu des condamnations des violations israéliennes à Gaza de la part de ceux qui critiquent la Turquie pour l'opération à Afrin?"
La veille, ils sont seize Palestiniens à avoir perdu la vie sous les balles israéliennes. Sur les dizaines de milliers de Gazaouis qui ont afflué, dans le cadre de la Marche du Grand retour, vers la barrière frontalière avec Israël, les soldats et les snipers israéliens ont en effet tiré à balles réelles, faisant également 1416 blessés.
Solidaires avec leurs compatriotes dans la Bande de Gaza, les Palestiniens en Cisjordanie occupée se sont affrontés vendredi aux forces armées israéliennes. Au moins 118 d'entre eux ont été blessés ou atteints d'asphyxie.
La Marche du Grand retour de la veille visait à rompre le blocus israélien imposé à la Bande de Gaza depuis plus de 10 ans. L’événement a coïncidé avec la Journée de la Terre, qui commémore la confiscation, en 1976, par Israël de 25 mille dounams (un dounam = 1000 mètres carrés) de terre en Galilée (terre palestinienne occupée en 1948). Le bilan de cette journée-là s’était alors établi à six martyrs palestiniens, une centaine de blessés et des centaines d’arrestations.
Le Conseil de sécurité s'était réuni en urgence, samedi à l'aube, à la demande du Koweït, pour discuter de l'offensive d'Israël contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza.
L'opposition de Washington a, toutefois, empêché le Conseil d'émettre une déclaration commune pour condamner le massacre de Gaza.
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