Erdogan: "La lutte implacable contre le terrorisme est notre ligne rouge"
- Le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, a organisé mercredi une conférence de presse à l'issue de sommet de l'OTAN qui s'est déroulé à Vilnius, la capitale de la Lituanie.
Ankara
AA/Vilnius
"La lutte implacable contre le terrorisme est notre ligne rouge. Tous nos alliés doivent afficher une position claire et décisive sur cette question", a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan a animé mercredi une conférence de presse à l'issue de sommet de l'OTAN qui s'est déroulé à Vilnius, la capitale de la Lituanie.
"Les liens déviants que certains de nos alliés entretiennent avec le PYD/YPG nuit à l'unité et l'intégrité de l'Alliance. Il n'y a aucune explication logique à cela", a expliqué Erdogan avant d'insister sur le fait que la lutte contre le terrorisme est la ligne rouge de la Türkiye.
"La lutte implacable contre le terrorisme est notre ligne rouge. Tous nos alliés doivent afficher une position claire et décisive sur cette question".
Le leader turc a indiqué que la Türkiye accepterait volontiers de jouer les intermédiaires entre la Russie et l'Ukraine, si ces deux pays s'accordent à ce sujet.
"La guerre n'a pas de vainqueur et la paix de vaincu. Nous voulons raviver les espoirs de paix dans notre région", a-t-il dit.
Concernant l'adhésion de la Suède à l'OTAN, Erdogan a rappelé que ce sont les députés turcs qui auront le dernier mot à ce sujet.
"C’est le Parlement qui a autorité pour approuver les protocoles d'adhésion de la Suède à l'OTAN. Comme nous, nos députés suivront le processus de près", a-t-il souligné.
L'accord sur les céréales signé entre la Russie et l'Ukraine arrive à son terme le 17 juillet. Erdogan a rappelé l'importance de cet accord pour les peuples des pays pauvres à travers le monde.
"Zelensky est favorable à la poursuite de l'initiative et Poutine a fait des suggestions. Nous travaillons pour une solution en tenant compte de cela", a-t-il indiqué.
Après avoir martelé que s'attaquer au sacré des personnes n'est pas une liberté d'opinion, mais qu'il s'agit de barbarie, d'un acte primitif, de terrorisme, Erdogan a fustigé les pays qui ont votés contre la résolution condamnant l'autodafé du Coran au sein du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (ONU).
"Les pays qui ont voté contre la résolution devraient revoir leur conception de la liberté et des droits de l'homme", a-t-il déclaré.
Ce dernier a notamment affirmé que le sommet avait permis d'éclaircir les relations entre la Türkiye et les Etats-Unis et qu'il était obtimiste quant à la finalisation de l'accord sur l'achat de F-16.
"Nous espérons que nous obtiendrons un résultat positif. Je suis plus optimiste que jamais", a-t-il conclu.