AA/Ankara

"La Türkiye est devenue un pays meneur de jeu qui marque de son empreinte les relations internationales", a insisté le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Ce dernier s'est exprimé mardi lors de la conférence des ambassadeurs qui s'est tenue au palais présidentiel à Ankara, la capitale de la Türkiye.

Erdogan a rappelé que son pays est située au cœur de trois continents, et qu'elle ne peut pas rester observatrice face aux événements, soulignant son obligation d'être forte sur le terrain.

"La Türkiye est devenue un pays meneur de jeu qui marque de son empreinte les relations internationales", a-t-il souligné.

"Nous essayons de protéger les intérêts de la Türkiye en utilisant tous les moyens de la diplomatie ainsi que du hard power et du soft power", a-t-il poursuivi.

Sur la situation des réfugiés dans son pays, Erdogan a plaidé pour le rétablissement de la paix en Irak et en Syrie afin de permettre aux réfugiés de rentrer dignement chez eux.

"Avec la stabilisation de l'Irak et de la Syrie, le retour volontaire, sûr et digne des réfugiés s'accélérera", a-t-il expliqué.

Erdogan a notamment assuré que les opérations se poursuivront tant que le terrorisme (PKK) qui menace l'intégrité territoriale de la Türkiye et de l'Irak ne sera pas éradiqué.

Après avoir rappelé la politique équilibrée menée par la Türkiye en ce qui concerne la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le chef de l'Etat turc a souligné sa volonté de voir l'accord céréalier reconduit.

"Nous poursuivons nos efforts pour la reprise et l’élargissement du cadre de l’accord sur les céréales, suspendu le 17 juillet", a-t-il dit.

Concernant les différentes attaques contre le Saint Coran dans les pays nordiques comme le Danemark et la Suède, Erdogan a souligné le fait que l'Islamophobie en occident avait atteint un niveau intolérable.

"La Türkiye assumera aujourd'hui, comme elle l'a fait pendant des siècles, sa responsabilité en tant que porte-étendard de cette lutte (contre l'Islamophobie),

Nous devons faire plus pour combattre l'Islamophobie, qui a atteint des niveaux intolérables dans certains pays européens au cours des dernières semaines", a-t-il martelé.