Türkİye

Erdogan: Les soutiens inconditionnels d'Israël sont complices des crimes commis

- Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé les pays qui ne l'ont pas fait à reconnaitre la Palestine depuis Budapest

Serdar Açıl, Merve Yıldızalp  | 07.11.2024 - Mıse À Jour : 07.11.2024
Erdogan: Les soutiens inconditionnels d'Israël sont complices des crimes commis

Ankara

AA/Budapest

"Ceux qui soutiennent inconditionnellement l'agression israélienne doivent savoir qu'ils sont complices des crimes commis", a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors du Sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Erdogan a prononcé un discours jeudi à l'occasion du CPE qui se déroule actuellement à Budapest en Hongrie.

Après avoir appelé à un cessez-le-feu sans délais et le libre passage de l'aide humanitaire à Gaza, Erdogan a signifié que tous les soutiens d'Israël sont complices des crimes commis par ce dernier.

"Ceux qui soutiennent inconditionnellement l'agression israélienne doivent savoir qu'ils sont complices des crimes commis", a-t-il martelé.

Par ailleurs, le leader turc a invité les pays européens à reconnaitre la Palestine.

"J'appelle tous les pays qui n'ont pas encore reconnu la Palestine à le faire afin de contribuer à la justice et à la paix dans le monde", a-t-il insisté.

Ce dernier a assuré attendre une coopération concrète de la part de ses partenaires européen dans la lutte contre l'organisation terroriste PKK et a dit espérer une coopération judiciaire et administrative de la part des pays européens où l’organisation terroriste FETO a une présence active.

Pour Erdogan, inclure pleinement la Türkiye dans les efforts de défense de l'Union européenne est essentielle pour la paix et la sécurité de l'Europe.

En ce qui concerne la guerre russo-ukrainienne, Erdogan a regretté que le champs d'action de la diplomatie soit de plus en plus restreint.

"Les conséquences négatives de la guerre en Ukraine s'aggravent de jour en jour. La prolongation de la guerre laisse de moins en moins de place à la diplomatie", a-t-il expliqué, rappelant avoir discuté avec le président russe Vladimir Poutine ainsi que les dirigeants ukrainiens de la nécessité de laisser plus de place à la diplomatie.

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