AA / Washington / Diyar Guldogan

"Le domaine de l'économie est l'une des dimensions les plus importantes des relations entre la Türkiye et les États-Unis", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan s'exprimait lundi à New York lors d'une table ronde avec des hommes d'affaires américains et turcs à l'occasion de la 15è conférence sur l'investissement turc organisée par le Conseil des affaires turco-américain (TAIK).

Erdogan est arrivé à New York samedi en vue participer à la 79è session de l'Assemblée générale des Nations unies. Il y a tenu des réunions à huis clos avec ses homologues et d'autres hauts responsables. Ce mardi à New York, il fera une adresse à la 79è session de l'Assemblée générale de l'ONU.

Erdogan a fait savoir que les États-Unis sont le deuxième pays d'exportation et le cinquième pays d'importation de la Türkiye depuis deux ans, ajoutant que le volume des échanges bilatéraux a dépassé les 30 milliards de dollars en 2023.

Il a appelé les différents acteurs à œuvrer pour atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars dans leur volume commercial bilatéral.

"Pour ce faire, les pratiques unilatérales telles que les droits de douane supplémentaires dans les secteurs du fer, de l'acier et de l'aluminium, les enquêtes et les sanctions CAATSA doivent être supprimées", a-t-il dit.

Il a déploré les restrictions imposées à la coopération dans le domaine de l'industrie de la défense, qui "n'ont malheureusement pas atteint leur potentiel" au cours de ces dernières années.

"Nous espérons avoir ouvert une nouvelle page avec le projet de modernisation des F-16 (avions de chasse) et espérons que les barrières à l'exportation dans ce domaine seront définitivement levées", a-t-il souligné.

Le président turc compte sur le soutien de l'Union européenne pour fournir aux entreprises turques les facilités nécessaires, notamment en matière de visas, pour pénétrer sur le marché américain.