AA/Mersin (Türkiye)

"Nous prendrons bientôt des mesures pour résoudre définitivement ce problème", a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, au sujet des organisations terroristes en Syrie, notamment le YPG.

Erdogan s'est exprimé samedi lors d'une rencontre avec les membres de son parti (le AKParti) à Mersin dans le sud-est de la Türkiye.

Assurant qu'aucune tolérance ne sera accordée à l'organisation terroriste YPG qui contrôle 1/3 du territoire syrien, Erdogan a poursuivi:

"Nous prendrons bientôt des mesures pour résoudre définitivement ce problème."

Pour le leader turc, les organisations terroristes dans la région sont, comme c'est le cas en Syrie, utilisées pour mettre en application différents scénarios.

"En faisant déposer les armes ou en éliminant les organisations terroristes, nous sommes déterminés à empêcher la mise en œuvre de nouveaux scénarios en Syrie", a-t-il martelé avant d'ajouter:

"L'ère de ceux qui, depuis un siècle, se baladent à leur gré dans cette région en pratiquant la politique du « diviser pour régner » est révolue."

Erdogan a également apporté son soutien une nouvelle fois aux migrants syriens présents sur le sol turc, rappelant que personne ne sera renvoyé par la force.

"Nous ne laisserons pas quelques fanatiques racistes jeter une ombre sur la solidarité entre la Türkiye et la Syrie", a-t-il lancé.

Le chef de l'Etat turc a notamment parlé du cessez-le-feu signé à Gaza et qui devrait rentrer en vigueur le dimanche 19 janvier, assurant qu'il contribuera à changer l'atmosphère dans la région.

"L'exemple de Gaza est une preuve éclatante que l'oppression ne peut être victorieuse. Israël a également porté préjudice aux Juifs vivant dans différentes parties du monde par les atrocités qu'il a commises à Gaza et dans d'autres villes palestiniennes. Car après les massacres de femmes, d'enfants et d'innocents commis par Israël, personne ne pourra plus regarder cette société avec le sentiment de culpabilité que lui a inspiré le génocide dont elle a été victime pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il conclu.