AA/Ankara

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a rencontré son homologue allemande, Annalena Baerbock, au ministère à Ankara, la capitale turque.

Selon les informations obtenues vendredi des sources diplomatiques, au cours de la réunion, Fidan a indiqué que la Türkiye attend de l'Allemagne qu’elle joue un rôle de premier plan dans l'Union européenne (UE) pour la revitalisation des relations Türkiye-UE.

Il a notamment assuré que le rôle de l’Allemagne était importante dans la sécurisation et la stabilisation de la Syrie, tout en rappelant l’importance de l'intégrité territoriale et de l'unité politique du pays.

Fidan a également souligné l’importance de respecter tous les composants de la société syrienne au cours du processus de transition, ajoutant que la communauté internationale devrait fournir le soutien nécessaire à la Syrie sur toutes ces questions.

Le chef de la diplomatie turque a rejeté l’idée selon laquelle le PKK/YPG représente les Kurdes de Syrie.

Le ministre Fidan a souligné à son homologue allemande que les organisations terroristes telles que le PKK/YPG et Daech ne peuvent pas être autorisées à abuser de la situation en Syrie et que le PKK/YPG doit déposer ses armes et se démanteler.

Notant que la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie peuvent être préservées en éliminant tous les éléments terroristes en Syrie, y compris le PKK/YPG, Fidan a souligné que tous les alliés sont censés respecter les préoccupations de la Türkiye en matière de sécurité.

En ce qui concerne la situation des terroristes de Daech détenus en Syrie dans des camps, Fidan a déclaré que les pays tiers devraient réadmettre les détenus de Daech et les membres de leurs familles

Soulignant qu'il fallait mettre fin au génocide commis par Israël à Gaza, Fidan a déclaré que la communauté internationale devait unir ses efforts pour déclarer un cessez-le-feu immédiat à Gaza et assurer l'acheminement ininterrompu de l'aide humanitaire.

Fidan a également souligné que la Türkiye soutient le processus de négociation pour un « arrêt total » de la guerre russo-ukrainienne et a noté qu'une opportunité historique a été saisie pour la conclusion réussie du processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie.