Ministre turc de l'Intérieur : Les patrouilles conjointes ont commencé avec l’initiative d’Ankara
C’est ce qui ressort d’une interview avec Soylu diffusée sur une chaîne de télévision privée turque, dimanche.
Istanbul
AA/Istanbul
Le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a indiqué que les patrouilles terrestres conjointes entre les forces turques et les forces américaines, à l’Est de l’Euphrate en Syrie, ont démarré avec l’initiative d’Ankara.
C’est ce qui ressort d’une interview avec Soylu diffusée sur une chaîne de télévision privée turque, dimanche.
Le ministre a souligné que la Turquie adopte le rôle d’organisateur dans les régions de l’Est de l’Euphrate en Syrie et avertit le monde quant à ses responsabilités à l’égard de cette région.
Il a précisé, dans le même ordre d’idées, que les positions de contrôle dans la région d’Idleb (nord-ouest de la Syrie) et les opérations du Rameau d’olivier et du Bouclier de l’Euphrate prouvent le rôle de premier plan de la Turquie dans la région.
Soylou a ajouté que la Turquie est un pays de droit caractérisé par la démocratie et la stabilité et assume ses responsabilités historiques dans la région.
Et Soylu de poursuivre que « ce qu’on fait n’est pas facile car la zone où on est possède des points positifs et d’autres négatifs et la Turquie fait face à plusieurs organisations terroristes, dont Daech ».
Il a indiqué, dans le même contexte, que les forces de la sécurité turque ont arrêté, l’année courante, près de 500 terroristes appartenant à Daech.
Soylu a souligné, d’autre part, que les organisations terroristes Daech et YPG reçoivent des ordres d’une même source et œuvrent à déstabiliser la Turquie.
Le ministre turc a évoqué l’existence de certains pays européens qui adoptent des positions fermes contre les organisations terroristes.
Et d’ajouter que, dans ce contexte, que « le Royaume-Uni par exemple prend des positions fermes contre PKK, l’Allemagne commence également à faire pression sur les terroristes de PKK, mais, n’agit pas de la même sorte avec les terroristes de l’Organisation FETO ».
Soylu a précisé, concernant l’organisation terroriste FETO, que près de 8 mille partisans de Gülen avaient fui, durant les deux dernières années, vers la Grèce, considérant qu’Athènes est devenue l’échappatoire des éléments du FETO.
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