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Turquie- Mont Ararat: Un chercheur américain retrace l’impact de l'Arche de Noê

Hatem Kattou  | 31.10.2017 - Mıse À Jour : 31.10.2017
Turquie- Mont Ararat: Un chercheur américain retrace l’impact de l'Arche de Noê

Ağrı



AA / Ağrı (Turquie) / Orhan Güngör

Le mont Ararat de la province d’Ağrı, située dans l'Est de la Turquie, retient vivement l'attention des scientifiques et des universitaires désireux d'entreprendre des recherches au sujet de l'Arche du prophète Noé (Paix sur lui) et de l'histoire du déluge qui a eu lieu en son temps.

La quatrième édition du Symposium international sur le mont Ağrı et l'arche de Noé s'est tenue du 18 au 20 octobre courant avec la participation d'un certain nombre de scientifiques et d’universitaires.

Le chercheur américain, professeur Raul Esprante, un des participants au symposium, a déclaré qu’actuellement, des recherches sont lancées en sujet de l'arche de Noé, étudiant les catastrophes survenues au mont d’Ağrı et ses environs ainsi que les conséquences de ces catastrophes.

Il a déclaré à Anadolu qu'il est venu expressément de la Californie américaine afin de procéder aux recherches sur cette montagne et des régions avoisinantes qui auraient connu le déluge du temps du prophète Noé –paix sur lui-.

Esprante prévoit de communiquer ses résultats de recherche à travers des articles qui seront publiés dans un certain nombre de revues scientifiques d'intérêt dans le monde entier.

Il a souligné que ces articles fourniront au monde des informations importantes sur la montagne et ses environs.

Il a fait valoir que ces publications apporteront au monde des informations édifiantes sur le mont et la région tout autour.

Pour sa part, le Professeur Oktay Belli, membre du service d'enseignement à la Faculté de Lettres de l'Université d'Istanbul, a confié que la région-est d'Anatolie assiste depuis 47 ans à des opérations de ratissage et de fouilles afin d'en découvrir les secrets.

Rappelant sa présence lors de 33 congrès mondiaux, Belli a insisté, toutefois, sur l'importance du récent congrès en sujet du mont Ararat et l'Arche de Noé.

"L'Arche de Noé n'est pas un mythe mais plutôt, un événement réel que toutes les Écritures sacrées reconnaissent, » a-t-il dit.

"Notre peuple dans l’Anatolie respecte ce fait et l'adopte dans le cadre de notre culture." a-t-il poursuivi.

Belli a souligné que le Symposium international sur Ağrı était très fructueux et qu'il avait présenté 108 documents de différents sujets, notamment, la géographie, la langue, la littérature, l'économie et le tourisme dans la région.

D'autre part, l’équipe d'Anadolu a pu prendre, par le biais d’un drone, des vues aériennes de la région où on croit qu'il y existe toujours des traces de l'Arche de Noé.

Il convient de noter que le mont Ağrı est situé au nord de la région d'Anatolie dans l'est de la Turquie, à 16 km de la frontière avec l'Iran et à 32 km de la frontière avec l'Arménie.

Le sommet de la montagne d’Ağrı, dit encore Mont Ararat, est le plus haut sommet de Turquie avec une hauteur de 5 mille 137 mètres.

Selon les trois religions divines (judaïsme, christianisme et islam), l'arche de Noé est un vaisseau fabriqué par Noé pour protéger sa famille, ses animaux et tous les êtres vivants du grand déluge, après la croissance du mal des gens.

Pour l'Islam, le verset 40 de la sourate de Houd, rappelle que l'Arche a été construite par Noé sur l'Ordre de Dieu qui lui a prescrit d'y transporter tous les genres d'animaux par couple mâle et femelle, les membres de sa famille- à l'exception de son fils et de son épouse mécréants-, ainsi que tous ceux qui étaient des croyants et permettant ainsi de détruire, par un énorme déluge, tous les corrompus qui n'ont pas cru au Message du prophète.

L'Arche a été également évoquée dans des récits historiques tels que le déluge Sumérien et Accadien qui a repris une histoire similaire à celle du déluge de Noé ainsi que par d'autres légendes provenant d'anciennes peuplades.

Bien que l'explorateur italien Marco Polo ait écrit:" personne n'a pu escalader le mont Ararat", le physicien et chercheur russe Friedrich Parrot a pu escalader cette montagne et arriver à son sommet en 1829, devenant ainsi la première personne à y parvenir.

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