AA / Paris / Ümit Dönmez

L'épisode de canicule qui sévit en France depuis le 6 août continue de s'intensifier, avec 45 départements désormais en vigilance orange, couvrant plus de la moitié de la population française (54 %).

Par voie d'un communiqué adressé à la presse ce mercredi 14 août, Santé Publique France a indiqué une augmentation significative des recours aux soins d'urgence à partir du 9 août, en particulier chez les personnes de moins de 15 ans ainsi que celles âgées de 15 à 74 ans.

Les données montrent que cette hausse concerne les cas de coup de chaleur, d'hyperthermie, de déshydratation et d'hyponatrémie, soit un taux de sodium dans le sang inférieur à la normale.

En revanche, le recours aux soins pour les personnes âgées de 75 ans et plus est resté stable depuis le début de l'épisode, malgré le fait qu'elles représentent 65 % des hospitalisations suite à un passage aux urgences pour des raisons liées à la chaleur.

Les premiers impacts sanitaires de cette vague de chaleur confirment que celle-ci constitue un "risque pour la santé" publique.

Les effets de la chaleur peuvent apparaître avec un certain délai, souvent après plusieurs jours d'exposition continue, selon Santé Publique France, qui rappelle l'importance de mettre en œuvre les mesures de prévention nécessaires pour protéger les populations les plus vulnérables.

La vigilance orange canicule est toujours en cours, ce mercredi, en Haute-Corse, Corse-du-Sud et dans les Alpes-Maritimes, selon Météo France, qui a annoncé, par ailleurs, le placement en vigilance orange pour "orages" de trois nouveaux départements : le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et la Loire. Deux départements de l'Hexagone restent concernés par une vigilance pluie-inondation : la Haute-Garonne et l'Ariège.