Politique, Monde

France : Le parti Renaissance lance sa campagne pour les municipales 2026

- Cinq années après des échéances impactées par le Covid (55 % d’abstention), les partis sont bien décidés à ne pas rater le scrutin du printemps 2026, d’autant qu’il intervient à un an de la présidentielle

Majdi Ismail  | 20.03.2025 - Mıse À Jour : 20.03.2025
France : Le parti Renaissance lance sa campagne pour les municipales 2026

France

AA / Tunis / Majdi Ismail

Le parti Renaissance, par la voix de son secrétaire général Gabriel Attal, a lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026, ce jeudi matin, lors d'une conférence de presse.

À cette occasion, le parti du président de la République Emmanuel Macron a dévoilé les noms de vingt premiers ‘’pilotes municipaux’’, dans vingt villes de France, pour le prochain scrutin.

Ces pilotes sont ‘’des personnalités qui ont vocation à préparer la campagne, un projet, les discussions avec les partenaires’’, a précisé Gabriel Attal, cité par BFMTV. ‘’Ce sont les visages de nos valeurs et de nos combats’’, a-t-il ajouté

Autrement dit, ils ne seront pas forcément candidats comme têtes de liste aux prochaines municipales, Gabriel Attal précisant d'ailleurs que dans certains cas, ‘’nous pourrons être membres d'un collectif d'alternance sans en prendre la tête. Il n'y aura pas d'égo mal placé.’’

Cinq années après des échéances impactées par le Covid (55 % d’abstention), les partis sont bien décidés à ne pas rater le scrutin du printemps 2026, d’autant qu’il intervient à un an de la présidentielle.

Selon un sondage Verian pour Le Figaro, publié mi-mars, 64 % des Français disent s’intéresser à ces municipales.

La France insoumise (LFI) cible une poignée de villes qu’il cherche à ravir au Parti socialiste (Paris, Marseille, Lille, Montpellier…), lequel dénonce une ‘’stratégie de division’’ de la gauche. Les Insoumis partiront seuls en 2026, pour contrer notamment la décision du PS de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. Dans leur viseur notamment : Toulouse. LFI nourrit aussi ses plus grandes ambitions dans plusieurs villes de banlieue parisienne ou lyonnaise, comme Cergy, Mantes-la-Jolie, Trappes, Montreuil, Saint-Denis ou Vaulx-en-Velin.

Quant au Rassemblement national (RN), il espère se déployer en dehors de ses fiefs traditionnels du Nord et du Sud. Le parti d’extrême droite a annoncé qu’il présenterait des listes dans toutes les grandes villes. Un défi difficile tant le RN n’a jamais réussi à transposer localement ses succès nationaux. Soucieux de conserver sa plus importante conquête de 2020, Perpignan, le RN entend se lancer à l’assaut de nombreuses métropoles de l’arc méditerranéen comme Toulon, Avignon, Nîmes ou encore Carcassonne.

De leur côté, les écologistes veulent conserver Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Poitiers… acquises en 2020 et s’étendre vers d’autres vertes contrées.

Le PS, quant à lui, veut garder dans son giron Paris, Lille et Marseille. Les deux premières voient le départ de deux grandes figures Anne Hidalgo et Martine Aubry.

Les Républicains (LR) traditionnel parti d’élus locaux veut de son côté conserver ses bastions dans les villes de plus de 30 000 habitants, comme Auxerre, Saint-Etienne ou Limoges. Certains futurs candidats, plus ou moins déclarés, pour 2027 se présentent également dans leurs municipalités de cœur, comme Édouard Philippe (Horizons) au Havre, Fabien Roussel (PCF) à Saint-Amand-les-Eaux ou Gérald Darmanin (Renaissance) à Tourcoing.

Le scrutin pour les municipales françaises se tiendra en mars 2026.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.