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France : LFI proteste contre les déclarations de Netanyahu à l’égard d’Emmanuel Macron

- « Nous n’acceptons pas qu’un chef d’Etat, en l’occurrence monsieur Netanyahu, puisse parler de la sorte au président de la République française », a déclaré Mathilde Panot

Feiza Ben Mohamed  | 08.10.2024 - Mıse À Jour : 08.10.2024
France : LFI proteste contre les déclarations de Netanyahu à l’égard d’Emmanuel Macron

Provence-Alpes-Cote d Azur

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Le groupe LFI (La France Insoumise) a dénoncé, mardi en conférence de presse, la manière dont Benyamin Netanyahu a réagi après l’opposition du président français Emmanuel Macron, à la vente d’armes vers Israël.

« Nous n’acceptons pas qu’un chef d’Etat, en l’occurrence monsieur Netanyahu, puisse parler de la sorte au président de la République française », a déclaré la présidente du groupe parlementaire de gauche, Mathilde Panot.

Et de poursuivre : « Nous ne comprenons pas pourquoi le Quai d’Orsay n’a pas convoqué l’ambassadeur israélien, ce qui est le cas lorsque des propos de telle sorte sont tenus ».

La députée souligne, par ailleurs, que « la crédibilité de la France est engagée, au-delà des mots, par les actes qu’elle doit poser », notamment concernant la reconnaissance de l’Etat de Palestine, dont Emmanuel Macron a assuré qu’elle « n’était pas un tabou ».

Pour rappel, dans une vidéo diffusée samedi sur le réseau social X, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, s’en est pris aux dirigeants occidentaux, Emmanuel Macron en tête de liste, pour s’être prononcés en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël.

« Honte à Macron et aux dirigeants qui le suivent d’imposer un embargo sur la vente d’armes à Israël », a-t-il lancé.

Il réagissait aux déclarations faites quelques heures plus tôt par le président français qui considère qu’il faut cesser « de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza ».

« Je pense que ceux qui (les) fournissent ne peuvent pas chaque jour appeler à nos côtés au cessez-le-feu et continuer de les approvisionner », avait plaidé Emmanuel Macron depuis le sommet de la francophonie.

Le bilan toujours provisoire de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza s’élève ce mardi à plus de 41 000 morts et des milliers de blessés.

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